Racisme et antisémitisme : quand allons-nous sortir de notre léthargie ?

Publié le 19 février 2019 par Gezale

Les gilets jaunes canal historique (Drouet, Rodriguès etc.) publient un communiqué pour condamner le racisme sous toutes ses formes. Selon eux, les politiques et les médias utilisent l’incident Finkielkraut pour « enlaidir » leur mouvement. Ils n’omettent pas de souligner que chacun est libre de s’exprimer comme il l’entend mais que cette parole doit être portée dans le cadre des règles de droit. Ce message, c’était bien le moins qu’ils puissent faire après les insultes et les caillassages du week-end. Nous avons tous vu les vidéos mettant en cause le « sioniste de merde » que serait Alain Finkielkraut comme nous avons suivi la remontée de la voiture de police sur l’autoroute A 7 subissant des jets de pierres, des assauts physiques sans oublier les insultes en prime. Antisémitisme et violence…un samedi ordinaire. Ne manquait que la quenelle de Dieudonné.
A l’évidence, les samedis de février ne sont plus les samedis de novembre. Que s’est-il passé au cours de ces trois mois. Partis en guerre contre la hausse des taxes et l’augmentation du pouvoir d’achat, les gilets jaunes ont modifié leurs revendications pour…ne se satisfaire de rien. Le RIC est devenu l’emblème du pauvre ! Car finalement, quand on voit les violences physiques exercées contre Ingrid Levavasseur, exfiltrée de la manifestation de dimanche sous les quolibets sexistes, on sent bien que le mouvement a été capté par les ultras même si les têtes « pensantes » s’en défendent. Et comme il n’y a ni porte parole, ni représentant, aucune négociation ne peut être entreprise qui aboutirait à un compromis, seule solution logique pour mettre fin à un conflit.
De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les agressions contre les élus, leurs biens, leur personne, contre les journalistes, contre les élites, contre les institutions, contre tout ce qui n’est pas gilet jaune. Le mouvement tend ainsi à se transformer en secte, fonctionnant sur lui-même, n’ayant comme solution que lui-même. C’est l’échec assuré. C’est bien pourquoi il est rassurant (et urgent) de constater qu’un mouvement naît en France. Ce soir, dans maintes villes de notre pays, des citoyens de toutes origines, de toutes croyances vont dire leur refus de tolérer l’intolérable. Ce combat contre le racisme et l’antisémitisme dépasse la communauté juive. C’est l’affaire de tous. Il s’agit d’une urgence nationale. Je publie ci-dessous un texte qui résume bien ce que nous devons faire : Résister aujourd'hui !