cliché Marc Ginot
" Une mère voyage au bout de sa nuit. Une mère rêve de blanc, de froid, de neige, d'étendues infinies.
Elle quitte avec sa fille le domicile conjugal pour se rendre au Groenland. Elle emmène son enfant loin de la chaleur du foyer, lui dit J'accroche un papier avec notre adresse à la fermeture Eclair de ton anorak. N'importe qui te raccompagnera chez toi tout droit. C'est ce que tu veux ? Une mère prête à lâcher la main de son enfant pour se retrouver elle-même. Une mère souffle le chaud et surtout le froid du fond de sa solitude.
Le texte de Pauline Sales est une confidence précieuse. Une parole intime et universelle. Une narration onirique et concrète sur l'i dentité, l'indépendance, le besoin de transmission, la difficulté d'être. Une pièce qui multiplie les pistes sans en fermer aucune. "