En train d'écrire la cinquième des six nouvelles qui composeront un recueil à paraître avant l'été. En plein doute sur l'efficacité et la qualité de cette nouvelle-là, qui me semble être partie vers des versants peu satisfaisants. Se contraindre à faire court vous renvoie en pleine face la vacuité du roman. Car vraiment, pourquoi utiliser cent mots pour dire quelque chose qui va tenir en cinquante ? Ou en dix ? Je ne sais plus vraiment bien quel est le but de tout cela. J'ai certainement envie d'écrire court par défi et par goût de l'exercice de style. Pour me prouver que je suis capable de faire court. Et comme je l'ai déjà exposé, parce qu'après trois ans à écrire du roman, je ressentais le besoin de faire court. Mais là, sur cette nouvelle-ci en particulier, je glisse et je retombe dans le long. Vingt-six feuillets écrits, ça patine, ça ne se passe pas comme je l'avais prévu et je lutte. Après, ce n'est jamais qu'un premier jet et ça sert à ça, les premiers jets. Mais tout de même, c'est moche cette manie de retomber dans la facilité du long. Il va falloir que je termine rapidement ce premier jet et que je me lance aussitôt dans la rédaction d'une version plus nerveuse et plus aboutie. La semaine de vacances à venir devrait m'y aider.