Point d’étape sur les ressources numériques en #bibliothèques

Publié le 17 février 2019 par Gpastre @guypastre

Thomas Fourneux a publié récemment sur Biblio Numéricus un article au titre évocateur : « Les ressources numériques, l’épine dans le pied des bibliothèques ».

Il y fait référence aux bibliothèques du Québec pour qui la médiation numériques des savoirs restent aussi une préoccupation. En ce sens elles viennent de publier 2 guides à destinations de leurs  professionnels sur la thématique : « Comment rendre appropriables par les usagers les ressources numériques acquises par les bibliothèques ? » :

  • Guide d’initiatives de médiation numérique en bibliothèque au Québec et ailleurs (pdf)
  • Livres et Ressources numériques en bibliothèques publiques : quoi faire pour que ça marche ! (pdf) 

En ce domaine, il fait bien sûr référence au passage à l’ouvrage de Lionel DUJOL & Sylvère MERCIER (2017) :  Mediation Numerique des Savoirs : Des enjeux aux dispositifs.

A savoir : Ce livre est maintenant disponible en ligne dans son intégralité sous licence creative commons by-sa, depuis février 2018.

Pour conclure son article, il s’interroge sur quel le bilan tirer après une dizaine d’années d’expérience des ressources numériques dans les bibliothèques ?

Voilà un extrait de ses constats. Bien sûr je ne peux que les partager car, par expérience, ils sont aussi pertinents au-delà du monde des bibliothèques…

« …Nous avons voulu reproduire le monopole dont nous jouissions dans l’écosystème physique pour fournir un accès aux documents.
On a voulu accumuler et fournir un accès en contrôlant et en régulant pour avoir le sentiment d’être indispensable. Or il est incontestable que les internautes n’ont pas besoin de nous pour accéder à des œuvres en ligne.
La cause de cette réaction trouve peut-être son origine dans le caractère nouveau qui nous a pris de court et on a appliqué par réflexe les mêmes mécanismes qu’on connaissait et qu’on maîtrisait.
Mais cela a été une erreur dont on mesure encore les effets aujourd’hui. On a rejeté le web et les ressources dont il dispose et sur lesquelles on aurait pu construire des dispositifs de médiation numérique… »

Lire l’intégralité de l’article sur https://biblionumericus.fr