Continuer de Mauvignier

continuer Mauvignier Les éditions de minuit Musyblog

Le livre :

Comme Samuel brûle sa vie en faisant n'importe quoi, Sybille, sa mère, décide d'agir. Elle décide qu'ils iront tous les deux randonner à cheval dans les montagnes du Kirghizstan...

Autour du livre :

J'ai découvert la plume de Laurent Mauvignier dans son roman bouleversant " Dans la foule", évoquant un drame dans un stade de foot en Belgique, dans les années 80. J'avais bien aimé son roman " Autour du monde", sorte de petits récits sur des brèves de vie, ici ou ailleurs.

J'ai décidé de lire "Continuer" quand j'ai découvert qu'il était actuellement adapté au cinéma avec Virginie Efira dans le rôle de Sibylle. J'aime beaucoup le jeu toujours juste de cette actrice dans ses rôles.

Un livre magnifique porté par la plume de l'auteur et par l'émotion de la situation : une mère et son fils qui ne se comprennent plus et qui cheminent dans un univers qu'ils ne maîtrisent pas.

Sibylle, mère divorcée, fragile, est magnifique dans sa volonté de se dépasser et de vouloir sortir son fils de ses embrouilles.

Un fils, qui juge bien vite sa mère, qu'il ne connaît pas si bien que ça. Il va aussi découvrir que sa mère n'est pas que sa mère mais une femme, complexe avec toute une histoire de vie qu'elle porte.

J'aimerais voir le film maintenant !

Laurent Mauvignier est un écrivain français né en 1967.

Un livre à lire en écho à " Cheyenne en automne" de Vlautin (adapté au cinéma sous le titre " La route sauvage").

Citation : "Alors elle avait parlé des chevaux, des montagnes, d'une autre vie ; elle avait parlé de cet amour des chevaux qu'elle avait toujours eu si longtemps en partage avec elle, même so depuis un an ou deux c'était un peu passé, c'est vrai. Mais les chevaux pourraient l'aider à reprendre goût à la vie, à comprendre des choses qui semblaient ne plus le toucher ou le concerner. Elle voulait qu'il sache prendre le temps de regarder un ciel de nuit, de s'émerveiller devant une montagne, elle voulait qu'il sache respirer et souffler, parce qu'elle voulait qu'il entende comme on pense par le souffle et que c'est par lui que la vie circule en nous."

Marjolaine