C'est ma grand-mère qui m'a mis sur les skis comme tous ses petits-enfants dès que j'ai su marcher voire avant en fait (rires). On m'a raconté que j'adorais aller tout droit sur les pistes après j'ai pas forcément de première sensation sur les skis. Ce qui est certain, c'est que toujours aimé sauter, aller sur les bords de piste. Honnêtement, juste suivre le moniteur, ce n'était pas du tout pour moi. Je sais que quand je prenais ma luge le soir, je me construisais des sauts et du coup je volais et je me faisais mal. Mais je voulais faire des sauts partout et j'en avais rien à faire de me faire mal.
Concernant le ski alpin, j'ai forcément commencer par cela et j'ai passé toutes mes étoiles. Ensuite, j'ai fait 3 ans de club en ski alpin et j'ai fait un peu de compétition mais parce que j'étais obligée. Mais dès que j'ai commencé le club, à 7 ans, je savais déjà que je voulais faire du freestyle mais j'étais trop jeune pour en faire. Mais à 9-10 ans, j'ai commencé le freestyle et c'était une libération. Enfin, je ne devais plus quémander une journée au snow park à ma prof d'alpin (rires).
Sinon j'adore le snowboard, j'en fais beaucoup. En fait, à la Plagne, il n'y avait pas de club de snowboard donc c'était plus naturel et plus facile d'aller vers le ski. Je ne me suis donc jamais vraiment posée la question de savoir ce que j'aurais pu donner sur un snow au plus haut niveau. Une chose est sûre, c'est qu'en hiver, quand je rentre à la maison, je fais du snow plutôt que du ski car cela change et cela procure d'autres sensations que j'aime beaucoup.