Je vous présente la cinquième édition de mes « citations préférées » que je note au fur et à mesure de mes dernières lectures (pour retrouver les précédentes éditions c’est ici).
Pour tout vous dire, noter des citations et autres extraits choisis est une toute nouvelle habitude de lecture, mais je prends beaucoup de plaisir à le faire. En effet, cela me permet de retrouver « l’atmosphère » qui m’a plu au cours de ma lecture, et ce même une fois le livre refermé.
Pour cette édition, j’ai sélectionné beaucoup de citations de Frank Schätzing – dont j’ai adoré la plume – et de Michelle Obama – qui m’a tellement inspiré avec ses mémoires.
Comme d’habitude, n’hésitez pas à me dire si vous appréciez ou non ces petites phrases et à en partager d’autres en commentaire…
« Il est égoïste de penser que les humains ont le monopole du chagrin. Il existe des preuves solides montrant que les éléphants font le deuil de ceux qu’ils aiment. »
Jodi Picoult – « La tristesse des éléphants » (mon avis ici)
« Entrer en conflit avec les gens qui vous haïssent équivaut à réaligner les chaises longues sur le pont du Titanic. A quoi bon? »
Jodi Picoult – « La tristesse des éléphants »
« Je crois que le chagrin est comme un canapé hideux. On ne s’en débarrasse jamais tout à fait. On peut faire de la décoration autour ; jeter un plaid par dessus ; le pousser dans un coin de la pièce – mais finalement, on apprend à vivre avec. »
Jodi Picoult – « La tristesse des éléphants »
« Mourir de chagrin est l’ultime sacrifice, mais ce n’est pas faisable dans l’optique de l’évolution. Si le chagrin était si dévastateur, les espèces disparaîtraient, tout simplement. »
Jodi Picoult – « La tristesse des éléphants »
« Serait-ce aussi simple? Se pourrait-il que l’amour ne soit pas fait de grands gestes et de vaines promesses, mais un sentier fragile vers le pardon? Un pointillé de miettes faites de souvenirs pour vous ramener vers celui ou celle qui attend ? »
Jodi Picoult – « La tristesse des éléphants »
« Si toutes ces légions d’islamistes radicaux, d’ultraorthodoxes zélés et de chrétiens fanatiques étaient entendues, si le rédempteur si ardemment désiré revenait à eux, ils le tueraient. Il ne serait pas assez radical à leur goût. »
Frank Schätzing – « Breaking News » (mon avis ici)
« Dans les montagnes, de jeunes gens nettoient leurs kalachnikovs avec une tendresse qu’ils n’accordent pas à leurs femmes, et parlent d’un Dieu dont on abuse. Dans les champs de pavot, des paysans indifférents voient se coucher un soleil qui n’est pas leur ami. A la lumière déclinante, des blogueurs de Kaboul dessinent le portrait fantôme d’un Afghanistan moderne, à quelques kilomètres de là on martyrise une adolescente parce qu’elle a osé s’enfuir pour échapper à son mari qui la frappait. Une étudiante afghane tweete dans le monde entier « J’aime mon pays pour ce qu’il pourrait être, s’il vous plaît ne nous laissez pas seuls! »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Quelle que soit la cruauté avec laquelle le destin joue avec l’homme, il y a toujours quelqu’un pour continuer, mû par des restes homéopathiques d’espoir et de volonté de survivre. Pour montrer aux salauds qu’ils ne nous auront pas. Vous pouvez tout foutre en l’air, mais ce minuscule bout de dignité qui nous est resté, celui-là vous ne l’aurez pas. Vous ne l’aurez jamais ! »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« C’est la triste vérité : une arme vous pervertit à l’instant même où vous en faites usage. La violence peut être un phénomène graduel – une gifle, un nez cassé… – mais une fois que quelqu’un a tué, il a tué. Et c’est irrévocable. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« La guerre est un moloch tout puissant. Elle fait encore des victimes au moment où vous croyez depuis longtemps que c’est terminé. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« C’est un des lieux communs de l’histoire : le héros ne tire jamais aucun profit de son héroïsme. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Le plus grand risque, c’est de ne pas en prendre. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Orner le banal avec des mots de telle sorte que cela devienne quelque chose de particulier : c’était cela la littérature. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Les deux chambres disposaient de terrasses mitoyennes, il y avait une porte de communication, et qu’est-ce que l’amitié, sinon une porte qui grince parfois mais n’est jamais tout à fait fermée? »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« L’espoir est le deuxième nom de l’illusion ».
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Je tente de ne pas être démodé en n’étant jamais à la mode. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Oeil pour oeil, ça ne rend pas heureux. Seulement aveugle. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Elle est enlisée dans le passé. Son présent ne supporte pas le passé, tout comme son avenir ne résistera pas au temps présent, et à la fin elle ne sera plus que souvenir. »
Frank Schätzing – « Breaking News »
« Je crois d’ailleurs que c’est une des questions les plus bêtes qu’un adulte puisse poser à un enfant : Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? Comme si on cessait un jour de grandir. Comme si, à un moment donné, on devenait définitivement quelqu’un, et qu’alors tout devait s’arrêter. »
Michelle Obama – « Devenir » (mon avis ici)
« L’échec est un sentiment, bien avant d’être une réalité. C’est le fruit de la combinaison entre la vulnérabilité et le manque de confiance en soi, qu’aggrave ensuite, souvent délibérément, la peur. »
Michelle Obama – « Devenir »
« Peut-être est-ce le problème majeur quand on se préoccupe trop de l’opinion des autres : ça vous pousse à vous engager sur des chemins balisés – sur la voie du Alors-ça-c’est-formidable- et à ne pas en dévier pendant longtemps. ça peut vous empêcher de faire des embardées et même d’envisager d’en faire parce que vous estimez que le prix à payer est trop élevé, que vous risquez de perdre l’estime d’autrui. »
Michelle Obama – « Devenir »
« Un homme qui considère que ses chances sont infinies et qui ne perd ni son temps ni son énergie à se demander si elles ne vont pas finir par s’épuiser un jour a quelque chose d’encourageant en soi. »
Michelle Obama – « Devenir »
« La vie m’apprenait que le changement et le progrès advenaient lentement. Pas en deux ans, pas en quatre ans, ni même en une vie. Nous plantions les graines du changement, et nous n’en verrions peut-être jamais les fruits. Il fallait être patients. »
Michelle Obama – « Devenir »
« Je savais qu’il était possible de vivre sur deux plans à la fois – d’avoir les pieds sur terre, mais le regard tourné vers le progrès et l’avenir. C’était ce que (…) les laissés-pour-compte, ont toujours fait. »
Michelle Obama – « Devenir »
« Quand ils s’abaissent, nous nous élevons. »
Michelle Obama – « Devenir »
« La domination, voire la menace de domination, est une forme de déshumanisation. C’est la forme la plus sordide du pouvoir. »
Michelle Obama – « Devenir »
« Nous sommes si nombreux à traverser notre existence en cachant notre histoire, par honte ou par peur que notre vérité pure et simple ne soit pas à la hauteur d’un idéal arbitraire. Toute notre jeunesse nous sommes bombardés de messages qui nous disent qu’il n’y a qu’une façon d’être américain – et que, si nous avons la peau noire ou les hanches larges, si notre vie amoureuse n’entre pas dans une certaine norme, si nous parlons une autre langue ou venons d’un autre pays, alors nous n’avons pas notre place dans ce pays. Ou du moins, jusqu’à ce que quelqu’un ose raconter l’histoire différemment. »
Michelle Obama – « Devenir »
« Je crois que devenir ne signifie pas atteindre une destination ou un objectif donné. Je vois plutôt cela comme un mouvement qui porte vers l’avant, un moyen d’évoluer, une façon d’aspirer en permanence à s’améliorer (…) C’est un parcours qui se fait pas à pas. Devenir exige autant de patience que de rigueur. Devenir, c’est ne jamais renoncer à l’idée que l’on peut encore grandir. »
Michelle Obama – « Devenir »
« Accueillons nous les uns les autres. Peut-être alors commencerons-nous à moins nous laisser gouverner par nos peurs, à nous faire moins de fausses idées, à nous délester de nos préjugés et des stéréotypes qui nous divisent inutilement. Peut-être serons-nous mieux à même de saisir ce qui nous rapproche. Il ne s’agit pas d’être parfait. Il ne s’agit pas de savoir où mène notre route. Accepter d’être reconnu et entendu, de s’approprier son histoire singulière, de faire résonner sa voix véritable est une force. Et être disposé à rencontrer et à écouter l’autre est une grâce. Voilà quel est, à mes yeux, le chemin de notre devenir. »
Michelle Obama – « Devenir »
Ces citations vous plaisent ? Avez-vous des citations que vous aimez particulièrement?
Crédit photo de couverture : Cosmic Sam