Pour Jean d’Ormesson la vie était une fête en larmes. Cette très belle formule, il la devait à la philosophe Jeanne Hersch. Il y avait, depuis, ses débuts en littérature, une vraie jubilation mêlée à une forme d’allégresse désespérée dans chacun de ses livres. Et à son immense popularité on pouvait ajouter un art certain de la conversation, ce qui en fit un subtil hôte durant près de cinquante ans. Le voici, entrant dans la Pleïade, revenir avec un second tome, composé en grande partie de textes autobiographiques.