J’avais trop vite abdiqué à ma découverte de Dark Energy. C’était en 2016, et il s’agissait du premier album de l’Américaine Jlin. Les critiques l’avaient couvert d’un optimisme rare. Même la piqûre de rappel Black Origami, l’année suivante, ni fit rien. Et pourtant, les critiques étaient encore plus dithyrambiques, couronnant alors presque unanimement Jlin comme l’une des artistes de l’année. Heureusement, son nom ainsi que les visuels de ces deux albums ne m’avaient pas échappé, au contraire.
En ce début d’année, alors que j’écoute encore quelques albums de 2018 qui m’attendaient, j’en découvre également d’autres qui sortiraient presque un peu de nulle part, mais pas du tout par hasard (clin d’œil complice en direction de Berlin – Ed m’aura compris !).
Cette Autobiography, on la doit autant à Jlin qu’à Wayne McGregor. Et si la musique de l’Américaine semble intimement liée à l’œuvre du chorégraphe anglais, elle ne s’empêche pas par moments quelques excès plutôt brutaux, qui mettent même un peu mal à l’aise. Mais le reste est apaisé, envoûtant, beau.
Une musique vraiment superbe, bande-son parfaitement contemporaine qui à son tour ne peut qu’être mise en valeur par les mouvements des danseurs tels que l’on peut seulement les apercevoir sur le livret.
(in heepro.wordpress.com, le 13/02/2019)
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