Magazine Beaux Arts
Louis-Léopold BOILLY - Scènes de la vie parisienne à la National Gallery
Publié le 12 février 2019 par Robert Lavigue @RobertLavigueLouis-Léopold Boilly - Deux jeunes femmes s'embrassant - vers 1790-1794Huile sur toile - 45.5 × 37.5 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Exposition : Boilly, Scènes of Parisian Life
National Gallery - Londres
Du 28 février au 19 mai 2019
Louis-Léopold Boilly - Jeune femme à se fenêtre - Après 1799Huile sur toile - 55.2 x 45.7 cm© The National Gallery, London
Louis-Léopold Boilly - Feuille d'études avec 5 autoportraits de l'artiste - Vers 1810Craie noire avec rehauts de blanc sur papier - 16.3 × 22.5 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Comparaison des petits pieds - Vers 1791Huile sur toile - 44.3 × 38.1 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Portrait d'un petit garçon jouant avec un chien
(probablement l'un des fils de l'artiste) - Vers 1800-1805Huile sur toile - 22 × 16.5 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - La reconnaissance du coeur - Vers 1790Huile sur toile - 46 × 56.5 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Péage urbain - Vers 1803-1804Craie noire, encre et aquarelle - 31.7 × 39.8 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Étude pour "Rencontre des artistes dans l'atelier d'Isabey" - Vers 1798Craie noire rehaussée de blanc sur papier - 41.3 × 50.5 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - The Barrel Game - Vers 1828Huile sur toile - 37.8 × 46.8 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Portrait d'un homme de loi - Entre 1800 et 1825Huile sur toile - 22 × 17 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Portrait de la Comtesse François de Sainte-Aldegonde, vers 1800-1815Huile sur toile - 21.5 × 16.3 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Scène de carnaval - 1832Huile sur toile - 60.3 × 106.5 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Le pauvre chat - 1832Huile sur toile - 31.9 × 40.4 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - La petite chapelle - Vers 1803-1804Encre, aquarelle et gouache - 32.4 × 40.3 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Le pauvre chat - Vers 1825Encre et lavis sur papier - 28.2 × 35.4 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Mes petits soldats - 1804Huile sur toile - 66.9 × 48.2 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Portrait de Jean Darcet et de six membres de sa famille - Vers 1801Craies sur papier - 37 × 52.5 cmThe Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Jeune fille avec son chien - 1797-1798Black and white chalk and stump, with touches of white bodycolour49.5 × 39.7 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees
Louis-Léopold Boilly - Rencontre d'artistes dans l'atelier d'Isabey - 1798Huile sur toile - 71.5 × 111 cmParis, Musée du Louvre, Department des peintures, leg Biesta-Monrival © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux
Louis-Léopold Boilly - Trompe-l'oeil (Crucifix en ivoire et bois), 1812Huile sur toile - 62 × 46 cmJean-Luc Baroni, London - Photo © courtesy of the owner
Exposition : Boilly, Scènes of Parisian Life
National Gallery - Londres
Du 28 février au 19 mai 2019
Né à une vingtaine de kilomètres de Lille dans un milieu modeste, ce fils d'un sculpteur sur bois a été élevé à Douai, où il s'initie à la peinture auprès de Charles-Alexandre-Joseph Caullet jusqu'à l'âge de dix-sept ans. Il étudie ensuite la peinture en trompe-l'œil à Arras auprès de Dominique Doncre avant de s'établir à Paris en 1785. Pour vivre, il se fait portraitiste. Entre 1789 et 1791, il exécute une série de commandes pour le collectionneur avignonnais Esprit Calvet. Sa première manière rappelle le style sentimental ou moralisateur de Greuze et de Fragonard au XVIIIe siècle, genre auquel il intègre peu à peu la précision des maîtres hollandais du siècle précédent, dont il possède une importante collection. Il expose pour la première fois au Salon de 1791 et se fait connaître tant pour ses portraits et ses peintures en trompe-l'œil que pour ses scènes de genre aux thèmes galants ou grivois. En 1794, il est dénoncé par le peintre Jean-Baptiste Wicar, révolutionnaire puritain, et la Société républicaine des Arts menace de le faire poursuivre pour obscénité par le Comité de salut public. Pour sa défense, il invite les agents du Comité à venir dans son atelier et leur montre une série de toiles sur des sujets patriotiques, dont un Triomphe de Marat exécuté à l'occasion du concours de l'an II organisé par le gouvernement révolutionnaire. Ses peintures minutieusement observées et exécutées reflètent toute la diversité de la vie urbaine, de ses costumes et de ses coutumes, entre la période révolutionnaire et la Restauration. Elles sont très appréciées par le public du Salon, qui lui attribue une médaille d'or en 1804. En 1823, Boilly produit une série de lithographies humoristiques intitulée Les Grimaces. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur et devient membre de l'Institut de France en 1833. Son œuvre, qui compte au total environ 4500 portraits (dont seulement le dixième nous sont parvenus) et cinq cents scènes de genre, passe de mode après la Restauration. Elle est surtout appréciée aujourd'hui pour son intérêt documentaire. Boilly est certainement le seul peintre opposant aux régimes révolutionnaires, de la Terreur à l'Empire. Il peint la vie des petites gens et des plus grands, paisibles ; quand la peinture officielle vantait les batailles, le sacre ... Sa seule guerre à lui, est autour d'un billard et oppose des jeunes femmes à des hommes perplexes. Marié en 1787 à Marie-Madeleine Desligne, ses trois fils, Julien Léopold (1796-1874), Édouard (1799-1854) et Alphonse Léopold (1801-1867), sont également artistes peintres. (Source : Wikipedia)