Communiqué de presse
Je souhaite apporter mon soutien total et entier aux salariés de la Saipol du site de production de biocarburants de Sète, en grève depuis le vendredi 1 février, comme dans d'autres usines du même groupe en France.
Il y a un an, une directive européenne ultra libérale supprimant la taxe anti dumping et entrainant une importation massive de plus d'un million de tonnes de biocarburant de soja en provenance d'Argentine faisait planer une menace de chômage technique sur les salariés et même une fermeture du site. Fermeture qui aurait entrainé une perte de trafic portuaire de 30%, avec des conséquences sociales catastrophiques par les suppressions d'une centaine d'emplois directs.
Depuis, les salariés ont entendu les demandes réitérées de la direction concernant des sacrifices nécessaires à la survie de l'entreprise et au sauvetage de la centaine d'emplois directs. Dans le même temps, ils ont découvert que les cadres supérieurs du groupe s'étaient octroyé des augmentations de salaires conséquentes. Sacrifices pour les uns, bonus et gratifications pour les autres : ils dénoncent cette injustice et réclament l'ouverture de négociations salariales. Il est grand temps que la direction retrouve le chemin du dialogue et de la raison.
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