Il est rare que je vous parle d’artistes italiens, mais quand c’est le cas, ce n’est pas le fruit du hasard. Avec BeWider, projet derrière lequel on retrouve Piernicola di Muro. Artiste romain qui s’était d’abord fait connaître avec ses compositions pour des films ou la télévision.
Avant Full Panorama, il avait également publié deux EPs en 2015 et 2016, mais il s’agit là de sa toute première œuvre à franchir enfin les frontières transalpines comme elle le mérite.Sans surprise dès lors que l’on connaît son passé, ce premier album se veut une sorte de bande-son dont les douze musiques seraient en quelque sorte interconnectées les unes aux autres – tel un voyage ou un film sonore.
La seule difficulté s’étant imposé à BeWider fut d’accepter de devoir écarter des musiques qu’il jugeait superbes parce qu’il devait, ici, travaillé à une œuvre complète pour laquelle il voulait une homogénéité permettant de créer cet ensemble à la fois cohérent et interactif.
Est-ce un hasard ? Mes deux morceaux préférés sont aussi les deux plus longs (environ sept minutes chacun) et se trouvent respectivement en première et dernière parties d’album : « Last one light » et « La nascita » sont à n’en point douter les deux clefs de Full Panorama, deux moments qui à eux seuls devraient permettre à BeWider d’acquérir une notoriété internationale dans l’univers de la musique électronique instrumentale, comme ce fut le cas avec un certain Voices From The Lake, projet également venu d’Italie mais dans un style davantage contemplatif encore.
(in heepro.wordpress.com, le 11/02/2019)
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