Simplement

Publié le 11 juillet 2008 par Antigone

Il y avait l’été, je m’en souviens,

Et le soleil sur mes jambes nues.

Tout était éphémère et rude,

Les fleurs, les grains de verdure, nos rires.

Il y avait la solitude dans les chemins déserts,

Et la sueur dans nos dos nus.

Nous étions tendus, vigilants, fragiles.

Des enfants.