A la fin de la première guerre mondiale, la haute Provence ressemble à la campagne française, de petits hameaux, des villages isolés. Le travail de la terre y est dur, aussi, les paysans s’attachent à mettre en valeur leurs biens pour les transmettre à la génération suivante. Dans ces petites bourgades, tous se connaissent. Ils ont grandi ensemble se sont souvent mariés sur place. L’inexistence des moyens de transport les sédentarisent sur leurs terres. Le village devient une sorte de famille élargie. Certes, il y a des affinités, mais également des rancunes parfois tenaces. C’est un microcosme où pour vivre l’on préfère se taire plutôt que de se battre. Les secrets qui n’en sont pour personne ne doivent pas sortir au dehors.
De retour de la guerre, Noël Bertrand cultive sa terre avec sa mère. Lorsque son amour de jeunesse, Cécile, vient à passer sur sa ferme accompagnée d’un homme bien mis, en calèche, Noël ne pressent rien de bon. La jeune femme, mariée à un vieux barbon par son père, a fui son époux juste après le mariage. Quelle raison amenait ce duo improbable chez lui ? Noël était très ami avec le frère de Cécile, déclaré mort pour la France, ils étaient partis ensemble au front. Noël cherche à en savoir plus sur la visite chez lui. Plus il creuse l’affaire, moins cela sent la rose. Puis, le cadavre de Cécile est retrouvé, nue sur le bord de l’eau. La police débute son enquête. Noël commence à comprendre ce qui se trame et, c’est bien pire que ce à quoi il s’attendait !
Jean Siccardi signe ici un thriller sur fond de jalousie, d’envie et de rancœur. Au début du XXème siècle, les moyens de la police relevaient de la déduction logique. La guerre à peine terminée, tous voulaient oublier, quitte à passer un peu vite sur certaines choses. Avancer en omettant parfois de regarder de près. Mais derrière les mines de façades et les sourires que l’on se fait, il y a souvent un regard qui ne rate rien de qui se fait, une oreille pour entendre malgré tout. Une fois la violence amorcée, il est bien difficile de freiner cet élan funeste. Un thriller terroir qui fonctionne parfaitement, dont on ne suppose jamais jusqu’où conduiront ces évènements !
Présentation de l’éditeur
Au lendemain de la Grande Guerre, Noël Bertrand exploite avec sa mère, Madeleine, la ferme du Saut du Loup, au milieu de la nature âpre et sauvage de la Haute Provence. En son absence, Madeleine reçoit une étrange visite : celle de Cécile, une fille du pays, accompagnée d’un étranger qui propose de racheter à un bon prix la propriété.
Comme le projet de construction d’une ligne ferroviaire est dans l’air, cette offre inattendue ravive la crainte d’une expropriation.
Noël n’a plus revu depuis longtemps Cécile, son amour de jeunesse. Mariée par son père à un vieux paysan, Gaston, elle a abandonné son époux pour aller mener une vie de plaisirs à Digne. Qui est l’inconnu avec lequel elle s’affiche ? Quelles sont ses intentions ? En quête de réponses, Noël sera peu à peu entraîné dans les méandres de la folie et du crime…
« UN ÉCRIVAIN QUI SAIT CONCILIER
DANS SON STYLE FOISONNANT, L’AUTHENTICITÉ,
LA LUCIDITÉ ET LA BIENVEILLANCE. »
Didier van Cauwelaert
Un peu de l’auteur
Né à Nice, écrivain passionné, Jean Siccardi est imprégné des paysages lumineux et odorants de la Provence. À travers le magnifique portrait de François le sourcier, il nous fait communier avec des hommes qui faisaient corps avec la terre mais gardaient la tête dans les étoiles.
Homme de la terre et de la montagne, auteur d’une soixantaine d’ouvrages, Jean Siccardi, est considéré comme un des écrivains majeurs de la Provence.
Source photo : Editions Calmann-Lévy : https://calmann-levy.fr/
Détails sur le produit
• Broché: 230 pages
• Editeur : Calmann-Lévy (6 février 2019)
• Collection : Cal-Lévy-Territoires
• Langue : Français
• ISBN-10: 2702158668
• ISBN-13: 978-2702158661
• Dimensions du produit: 15,4 x 1,9 x 23,5 cm
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