Bien que le principe de base de l’impression numérique reste identique, il existe de nombreuses techniques d’impression numérique.
Impression numérique par jet d’encre
L’impression jet d’encre s’utilise sur un très large choix de support : papier, textile, matière plastique, verre, etc. Il s’agit du seul procédé d’impression où il n’y a pas de contact direct avec le support ni d’image latente ou temporaire de créée dans le processus d’impression. C’est la forme d’impression Le site de la plv numérique et des écrans la plus courante à l’heure actuelle. Le principe d’impression est simple : un réservoir d’encre liquide est comprimé extérieurement. Cette surpression provoque l’évacuation d’une goutte ou d’un jet continu d’encre. Cette pression est effectuée soit mécaniquement avec le recours à un cristal piézoélectrique qui se déforme lors d’une impulsion électrique soit thermiquement par dilatation ou vaporisation. La génération d’un flux continu d’encre, de l’anglais « Continuous Ink Jet » ou CIJ, permet une impression rapide mais en limite la qualité d’impression. L’éjection au goutte à goutte, dénommée « Drop On Demand » (DOD) en anglais, permet, elle, des impressions de grande qualité au détriment, par contre, de la vitesse d’impression.
Impression numérique par Ionographie
L’ionographie, ou en anglais, « electron beam imaging » crée l’image latente par projection d’ions chargés. Pour ce faire, il est nécessaire de recourir à trois électrodes : deux pour ioniser l’air et la troisième pour guider les ions (principalement des électrons) sur le tambour. Cette technique s’avère être surtout employée par la société Xerox pour réaliser des presses très rapides. Elle permet de limiter les problèmes de repérage du fait que les étapes de transfert de fixation sur le toner sont regroupées. Cependant, il importe de noter que la qualité, et, surtout la résolution de cette technique reste assez faible du fait qu’il demeure difficile d’affiner et de conserver une zone ionisée durant tout le processus.
Impression numérique : équipement
Impression numérique par magnétographie
Il s’agit d’un procédé plus complexe, et, moins répandu, surtout utilisé pour des impressions monochromes. Il a été développé au début des années 80 par le groupe français Bull. La magnétographie consiste à produire temporairement une image magnétique sur un cylindre métallique, grâce à un réseau d’électro-aimants. Cette image latente est révélée à l’aide d’un toner constitué d’une poudre magnétique à base de fer. Le transfert sur papier s’effectue le plus souvent par pression. Le cylindre est ensuite débarrassé des résidus de toner puis démagnétisé, et le cycle recommence. Cette technique possède de sérieux atouts. Elle permet une impression très rapide, jusqu’à 800 pages format A4 par minute tout en conservant une durabilité importante ! Très récemment, des presses permettant des impressions en quadrichromies ont été développées et commercialisées. Cette branche particulière de l’impression numérique a donc de bonnes perspectives d’avenir.
Impression numerique par électrophotographie LASER ou Xerographie
Ce procédé tire son origine de l’invention de la Xérographie par la société Xerox, en 1938. Le principe de fonctionnement est là encore simple à décrire : tout d’abord, le film ou le tambour est chargé négativement selon le principe de l’ « effet Corona ». Ensuite, un laser décharge localement les parties ne devant pas recevoir l’impression et engendre ainsi un schéma invisible de charge électrostatique appelé « image latente ». Grâce au phénomène électrostatique, le toner est attiré sur le film photorécepteur sensibilisé par le rayon laser. Dernière étape : le toner est déposé sur le support d’impression puis fixé thermiquement après un ultime passage dans un four.
Autres procédés d’impression numérique
Il existe d’autres procédés, moins courants tel l’elcographie et la thermographie par sublimation ou par transfère. Ces solutions d’impressions numériques sont moins usuelles et servent pour des applications précises. Exemple-type : l’impression d’un code barre sur des étiquettes autocollantes. A noter également le travail des laboratoires de recherche et développement qui testent notamment des procédés chimiques non polluants.