Solidarité biologique

Publié le 08 février 2019 par Le Journal De Personne

Il y a un altruisme biologique. Voir par exemple une fourmi aider une autre fourmi à porter le poids de la vie : une miette en guise de provision animale.

Il y a un altruisme éthique. Voir par exemple un homme faire tout le nécessaire pour ne pas écraser une fourmi : une miette en guise de prévision morale.

Il y a un altruisme théologique. Voir par exemple Dieu dans l'œil de la fourmi : une miette en guise de vision verticale.

Selon Darwin, ce ne sont que trois facettes du même prisme : l'évolutionnisme. Ce sont trois manières de progresser en se conservant, de se conserver en progressant.

Je me sers autant et plus longtemps, lorsque je sers autrui : voilà ce que nous apprend la vie... depuis la fourmi jusqu'à l'être infini. Il en est ainsi et en sera toujours ainsi.

C'est pour tout être, la seule façon de persévérer dans son être : préserver le sort des autres êtres.

Question de vie ou de mort. Ne pas tuer, ni s’entre-tuer pour perpétuer non pas seulement notre espèce mais toutes les espèces vivantes.

Le politique, l'éthique, l'écologique nous ramène toujours à la même source des sources, biologique avant d'être logique : la pulsion de vie qui débouche tôt ou tard sur Autrui.

Autrement dit, la solidarité n'est pas une qualité morale mais une quantité de force pour se faire du bien et cesser de se faire du mal les uns les autres. Pour le dire moins prosaïquement : tu es le plus court chemin entre moi et moi-même... toi, ma fourmi, toi, mon ami, toi, mon Dieu.