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Sobriquet

Publié le 08 février 2019 par Etrecourt

Nom masculin.

Peut-être de « soubsbriquez » dont l’étymologie est obscure. Le sens du
mot au XIV ème siècle permet d’avancer l’évolution sémantique « coup,
geste de dérision, attribution d’un sobriquet, sobriquet », évolution qu’un
auteur rapproche de celle du
provençal « escaissar » qui signifie déchirer avec les dents, écorner
mais aussi se moquer ou donner des surnoms. Le substantif tiré de ce verbe est
« escais » qui signifie
donner des surnoms.

L’origine même du mot demeure inconnue « soubz » et « briquet » pouvant
n’être qu’une altération de base qui nous échappe.

Ni le latin « beccus » qui signifie bec (bequet altéré en -briquet) ni
le moyen néerlandais « bricke » (-briquet dérivé de briquer, battre le
briquet) désignant par analogie une chiquenaude sous le menton ne sont des
étymons satisfaisants.

Surnom familier que l’on donne à une personne avec une intention
moqueuse ou plaisante, faisant référence à des particularités
physiques ou à des traits de caractère de cette personne, à son origine
sociale
ou géographique, à son métier, à une anecdote de sa vie ou encore
formé sur un jeu de mots.

Pa exemple: »porter un sobriquet ridicule. »

Par analogie. Désignation familière d’un objet, d’une notion.

Le poète Verlaine employa le verbe transitif rare « sobriquer » pour
donner un sobriquet à quelqu’un.

Par exemple; »…ce Brin d’Amour (nous l’avons…sobriqué par
antiphrase)…Verlaine Œuvres complètes; T 4 1891.


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