L’Amérique, c’est le rêve de son père. Son père qui va mourir au moment où il va, lui, être père à son tour. Le livre traverse trois générations, des guerres, mondiales ou intimes, l’irruption du terrorisme. Le père collectionnait les armes. Au début de la quatrième génération, celle avec laquelle quelque chose de nouveau va commencer, il faut ranger les armes et s’asseoir, comme le préconisait Thoreau aux États-Unis, devant les forêts.
"On pense que ce sont les vivants qui ferment les yeux des mourants, mais ce sont les mourants qui ouvrent les yeux des vivants." (un professeur d'une clinique de Lausanne cité dans ce livre)