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Foot américain, Superbowl : Des Bills mentaux

Publié le 03 février 2019 par Levestiaire @levestiaire_net
Comme souvent depuis six ans que la première version de cet article a été commise, nous republions notre classement des 10 meilleurs quaterbacks de ces 25 dernières années. Comme à chaque fois, certains vont demander l'entrée de Kurt Warner et d'autres la première place pour Brady. Désolé mais on est toujours pas convaincu comme l'était Joe Montana par Didier Roustan il y a bien 30 ans désormais. Foot américain, Superbowl : Des Bills mentaux 10. Jim Kelly

Ce classement n'étant pas réservé qu'aux puristes, il aurait été difficile de ne pas mettre Kelly dixième tant il s'est troué au cours des 4 Superbowls qu'il a disputés. Il a pourtant considérablement fait évoluer le jeu, réussit à lui seul à emmener des Bills sans âmes jusqu'à la nuit magique. Marino non plus n'a rien gagné, mais la manière est moins humiliante que pour Jim.

9. Elie Manning

S'il n'avait pas un frère qui s'appelait Payton, on saurait sans doute qu'il s'appelle Elie. Il a gagné des Superbowls mais qui s'en souvient ? Pourtant c'était il n'y a pas si longtemps.

8. Dan Marino

On vous le disait à l'instant, il a pensé à jouer longtemps pour soigner ses stats à défaut de son palmarès. P lus fidèle à ses dauphins qu'à sa femme, Marino était le le joueur vedette du milieu des années 90 peut-être parce qu'on préférait les losers. C'était le roi des yards gagnés à la passe mais c'est comme Stockton, ça veut pas dire grand chose. Huitième quand même.

7. Payton Manning

Dites nous pourquoi il est septième et on vous laisse lire le reste du classement. C'est doute lié à la place de Tom Brady qui était le même quaterback mais en plus beau et encore plus efficace. Et pas qu'au pieu avec des mannequins et des prostituées ou les deux en même temps.

6. Drew Brees

C'est le mec qui a déterré les Saints et rien que pour ça on pouvait pas le mettre plus loin. Plus fragile encore que John Elway, il a dégagé Marino des statistiques. Aucun tight end ou running back ne l'ont accompagné dans les mémoires, et pas le moindre receveur non plus. A croire qu'il a tout fait tout seul.

5. Troy Aikman

Il a adoré humilier Jim Kelly. La branlée record des années 90, 52-17 c'est lui.

On n'a pas grand chose à dire. Il fut le successeur de Montana pendant longtemps, très longtemps, trop longtemps. Il fit parfois moins bien, souvent aussi bien, mieux c'était compliqué. Il aurait pu finir premier mais Jerry Rice. Mais Brett Favre aussi.

Sa place dans le top 5 ne fera guère de débat. C'est le meilleur des années 2000 même si la concurrence était pas féroce. Il a joué 6 Superbowls sur 11, ça fait plus de la moitié. Plusieurs joueurs se sont partagés les autres. Il en a gagné pas mal, plus que Elway mais lui devait pas se farcir Montana, Young et Favre. Alors on s'en tape un peu que personne n'ait jamais dominé ses pairs comme lui. A part peut-être David Carradine ou Phil Spector au cours de leur derniers sacrements ou ultimes outrages.

2. Brett Favre

Combien de fois on a entendu l'histoire du mec élevé dans les bayous qui parvient à devenir le plus régulier des quaterbacks des années 90 et pourquoi pas de tous les temps. Et pourtant on l'a pas souvent vu en Superbowl et pourtant il a joué longtemps. Les stats à la passe c'est Marino, à la course c'est Elway. Et lui c'est quoi ? C'est le deuxième de notre classement. Et pourtant on l'a jamais aimé.

1. John Elway

Le premier du classement sera sans doute très contesté par les lecteurs mais comme nos lecteurs s'en foutent, il ne sera pas très contesté. John Elway a eu deux carrières. La première où sa belle gueule et son vilain maillot des Broncos l'ont longtemps fait ressembler à Jim Kelly. Un quaterback génial mais incapable de se sublimer lors de ses trois premiers Superbowls. Trois quand même. Et la deuxième où après une cinquantaine de blessures, il est devenu en deux saisons le plus grand. C'est le seul qui n'ait pas fait regretter de se lever au milieu de la nuit pour passer quatre heures en compagnie son taré de père. En 97 il explose Brett Favre. En 98, il a tout fait. A la passe, à la course. On ne pouvait rien contre lui et son fabuleux Terrell Davis. Il savait même courir et a fini par avoir un beau maillot bleu et orange.


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