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Cette femme a une merveilleuse idée pour aider les enfants « différents »

Par Loopkinn

En général, les gens aiment bien trouver en magasin, ou recevoir en cadeau, des objets personnalisés à leur prénom. Ceux qui toutefois portent un prénom hors du commun ou à l’orthographe inhabituelle n’ont pas souvent ce luxe toutefois. Mais ce n’est pas si grave.

Cependant, dans certaines situations, un objet personnalisé peut faire une énorme différence pour celui ou celle qui le reçoit. C’est ce qu’ Amy Jandrisevits a compris.

À la base, Amy était assistante sociale dans une unité d’oncologie pédiatrique. Elle pratiquait la thérapie par le jeu avec des poupées, avec les petits patients. Cependant, elle a remarqué que les poupées qu’elle utilisait avaient les cheveux épais et semblaient en parfaite santé, contrairement à sa jeune clientèle…

Ces poupées ne représentaient pas bien les enfants avec lesquels elle travaillait et qui combattaient le cancer…

Amy a réalisé combien il est difficile de faire comprendre à un enfant à quel point il est beau, s’il ne se reconnait jamais dans rien qui soit censé lui ressembler.

C’est ainsi qu’elle a commencé à fabriquer des poupées de chiffon de type « Raggedy Ann » non traditionnelles. Lorsque les parents ont commencé à entendre parler de ce qu’elle faisait, ils ont commencé à lui faire des demandes pour répondre aux différences qui rendaient leurs enfants spéciaux.

Quatre ans plus tard, la fabrication de poupées est devenue la mission d’Amy et elle le fait sous le nom « A Doll Like Me » (« Une poupée comme moi »).

Jusqu’à maintenant, elle a fabriqué environ 300 poupées et sa liste d’attente semble ne jamais vouloir finir.

Chaque poupée coûte environ 100$, mais voir à quel point chaque enfant est excité de pouvoir enfin avoir une poupée qui lui ressemble est sans prix.

Pour cette raison, Amy s’engage à trouver le moyen de couvrir elle-même les coûts lorsque les parents ne peuvent pas se permettre de débourser 100$.

Elle a ainsi lancé un GoFundMe pour y arriver.
En plus de payer les frais de matériel et d’expédition des poupées, les fonds qu’elle obtient transformeront A Doll Like Me en une organisation à but non lucratif officielle.

Elle s’est déjà associée à un hôpital pour enfants afin d’identifier les enfants qui pourraient bénéficier d’une poupée qu’ils peuvent véritablement adopter.

Et il semble que les gens réagissent réellement à sa mission, car elle a déjà amassé près de 23 000 $ sur son objectif de 25 000 $.

Son objectif ultime est d’offrir les poupées sans que les familles aient à payer pour quelque chose d’aussi essentiel pour le bien-être de leurs enfants.

« Si nous voulons considérer la santé mentale comme un élément nécessaire des soins médicaux, c’est la clé. Si vous voulez une validation et une thérapie par le jeu, vous avez besoin de ces poupées », a-t-elle expliqué.

Amy fabrique des poupées qui tiennent compte de l’appartenance ethnique, des différences entre les membres, des marques sur le corps et d’autres considérations relatives à la santé. Elle veut aussi en créer selon les intérêts des enfants.

Sur le profil Facebook d’Amy, on apprend qu’elle s’est retrouvée à apprendre comment fabriquer différents types de poupées toute seule. Au début, elle fabriquait des poupées avec des membres différents, puis elle trouvé comment intégrer les différences entre les mains, l’albinisme, les taches de naissance et les cicatrices de brûlure.

Maintenant, elle s’occupe de toutes les différences potentielles qu’elle rencontrera en disant: «si c’est quelque chose que je peux faire, je suis disposée à essayer. »

Après tout, rien ne vaut plus la peine que de voir un enfant regarder ses créations et dire « elle est comme moi », comme l’a dit cette petite fille face à sa nouvelle poupée:

Naviguer sur la page Facebook « A Doll Like Me », c’est admirer plusieurs premières rencontres réconfortantes entre ces petits et leurs poupées.

Comme Amy l’a dit dans une publication sur le réseau social, il y a une histoire derrière chacune de ces poupées, mais elle préfère généralement laisser les images les raconter elles-mêmes.

Quel projet admirable et inspirant! Peut-être que ces artisans d’un peu partout pourraient suivre son exemple et créer des poupées ou des jeux adaptés à tous ces enfants courageux dans nos hôpitaux?


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