Les gilets jaunes sétois mobilisés.

Publié le 02 février 2019 par Particommuniste34200
©jean luc Gregoire

Le rendez-vous avait été donné à 9h00 au mas Coulet de Sète pour un départ de cortège à 10h00. C’est au rythme d’un tambour que plus de 70 personnes ont battu le pavé entre le mas Coulet et l’hôtel de ville de l’ile singulière. Un premier arrêt à la gare de Sète où quelques Gilets jaunes ont pris place sur les voies occasionnant ainsi un retard de plus de 15 minutes pour l’arrivée et le départ des trains de la fin de matinée. Puis le cortège fût

©jean luc Gregoire

rejoint pas des gilets jaunes de Bessan afin de se diriger vers le commissariat sétois où un arrêt symbolique de plusieurs minutes fût fait afin de crier la colère des gilets jaunes à propos des violences policières et de l’usage disproportionné du LBD40 ayant pour conséquence plusieurs dizaines de blessés au visage dont pour certain, des lésions irréversibles. Tout au long du cortège des tracts ont été distribués et des affiches collées, appelant à une grève générale pour le 5 février 2019. La joyeuse bande pacifiste prit la direction du centre ville avant de se regrouper sur le parvis de l’hôtel de ville où le cortège pris fin au alentour de 12h15.

Beaucoup de retraités pour ainsi dire l’ensemble des manifestants, avec des personnes salariées qui n’arrivent plus à boucler leur fin de mois tous pointant du doigt et criant leur colère sur la CSG, la hausse du coût des denrées alimentaires. La grande majorité des gilets jaunes dénoncent l’enfumage présidentiel concernant le « grand débat », dans lequel leurs revendications essentielles ne se retrouvent pas à savoir le retour de l’ISF, l’arrêt du CICE, un véritable plan anti fraude fiscale. D’après eux, ces cadeaux fiscaux à destinations des plus nantis d’un montant de plus de 150 milliards sont dramatiques dans l’économie du pays, en prenant comme démonstration les sociétés faisant des bénéfices qui se délocalisent à l’étranger afin d’engranger encore plus de bénéfices pour leurs actionnaires c’est plus de 300 milliards de dividendes ainsi versés aux actionnaires qui ne sont pas réinjectés pour la création d’emplois, bien au contraire. En se quittant tous se sont promis de se mobiliser à nouveau la semaine prochaine avec des actions plus importantes de blocages.