Helene Tzatzimaki – Nocturne

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

C’est la nuit qui impose l’aurore
avec son insupportable utopie Jugeant
d’une voix enrouée, citant
à comparaître en de parfaites anthologies, les yeux rouges
les draps défaits, et avec un semblant de café, tu dois
prendre une décision pour tout. On t’a dit qu’elle accouche
ce soir.
Et tu ne peux pas empêcher
La sage-femme tristesse
Et son amant boucher
De nouer le cordon de l’embryon tant bien que mal Avant que soit notée l’heure de la mort : l’aurore.

***

Helene Tzatzimaki (née en 1986) – Traduit du grec par Michel Volkovitch.