- Les compétences techniques : 31 %
- L’expérience : 28 %
- Le potentiel : 20 %
- La compatibilité culturelle : 12 %
- Les compétences soft : 9 %
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La mise en relation de ces deux études soulève un paradoxe : les compétences qui prévalent pour l’intégration d’un nouveau collaborateur au sein de son équipe ne sont pas celles qui sont prises en compte au moment du recrutement. Les soft skills sont encore trop négligées à l’embauche, alors qu’elles sont jugées essentielles pour une intégration et une collaboration réussie. Le CV traditionnel continue d’être un outil très prisé, car rassurant : il induit la certitude que le travail pourra être fait mais ne donne aucune indication sur comment il sera réalisé. Le « comment », qui englobe beaucoup d’éléments (ouverture, désir de communiquer, d’aider, enthousiasme ou les émotions et sentiments inverses), a un impact plus ou moins direct sur l’équipe et, par extension, la productivité, la relation avec les clients ou prestataires, et donc la marque employeur.
« L’attitude du candidat et sa personnalité sont des leviers de réussite au sein d’une équipe. Il est donc essentiel pour les recruteurs de prendre en compte non seulement les compétences techniques et l’expérience professionnelle d’un candidat, mais aussi sa personnalité, son savoir-être, etc. Tout miser sur le CV peut se révéler une erreur, les candidats de valeur ou les talents sont ceux dont la personnalité va exacerber des compétences techniques pointues ou/et avérées », confie Dany El Jallad, Directeur strategic accounts.