Les crépusculaires, Mathieu Gaborit

Par Maliae

Résumé : Le baron de Rochronde n’est plus. Et, selon la coutume, son fils Agone doit lui succéder. Or, peu enclin a suivre les traces de son père, guerrier sanguinaire impitoyable, celui-ci se destine à une vie d’érudit itinérant. Agone accepte néanmoins la dernière requête du défunt : passer une semaine au collège occulte du souffre-jour, où d’éminents maîtres d’armes et de magie initient aux arcanes de puissants pouvoirs. Là, il va découvrir le sens de sa destinée… Alors que grandissent menaces extérieures et conspirations fomentées par les adeptes du Cryptogramme-magicien, l’héritier de Rochronde, armé de sa fidèle rapière Pénombre et rompu aux plus redoutables arts magiques, saura-t-il trouver son salut et délivrer les royaumes crépusculaires qui sombrent dans la tourmente ?

Avis : Mouais. Cette lecture a été compliqué.
On se retrouve face à Agone dont le père vient de mourir, lui qui désire faire partit des Préceptorales pour enseigner la lecture aux paysans, se retrouve obligé à aller dans un mystérieux collège : le Souffre-Jour pendant six jours, parce que son père l’ordonne dans son testament.

Franchement, l’histoire me bottait pas mal, l’univers avait l’air intéressant, j’aimais le mystère qui se dégageait du Souffre-Jour et j’avais envie d’en savoir plus. Mais tout s’écroule bien vite. Déjà j’ai trouvé Agone assez inconstant et inconsistant, lui qui se targuait de vouloir la paix et patati, patata, retourne vraiment très vite sa veste et change du tout au tout. Je n’ai pas du tout accroché avec ce personnage et j’ai trouvé que certaines événements se passaient trop vite, quand d’autres étaient trop lent. L’histoire m’a plutôt vite gonflé, je lisais parce que ce n’était pas assez mauvais pour que j’abandonne et que je voulais savoir comment tout allait se terminer, mais en même temps ce n’était pas non plus une lecture plaisir et j’avais hâte d’en voir la fin.

Je n’ai pas compris la plupart des agissements du héros, il n’avait pas vraiment de caractère et pourtant tout paraissait lui réussir, et les gens s’attachait facilement à lui. Ça me semblait parfois un peu trop facile. Et je n’étais pas vraiment à fond dans ce qu’il se passait, je restais à l’écart, je ne ressentais rien. J’ai quand même apprécié certains personnages, comme la fée noire Amertine, ou encore les Danseurs, ces petits êtres qui permettaient de faire de la magie. J’ai eu beaucoup de mal avec les Obscurantistes et leur façon de traiter les Danseurs. Je ne comprenais pas toujours les réactions de certains personnages. Comme le héro, ils me paraissaient parfois inconstants, sans raison.

En bref, ça a été une lecture assez laborieuse, si j’ai apprécié le début, j’ai vite déchanté, ai éprouvé peu d’empathie pour ce qu’il se passait. J’ai trouvé certains passages trop rapides, tout se bouclait en deux temps trois mouvements. Et je n’ai pas vraiment accroché. La fin ne m’a pas tellement plu. Ce n’est pas un livre que je garderai en mémoire.

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