"Recalé", décrète le gros titre
avec le haut de la tête de Larreta, le chef du gouvernement portègne
Comme d'habitude, il y a un jeu de mot puisque bocha signifie boule
(boule de glace, boule de pétanque...)
Or le début de calvitie (la boule à zéro) de Larreta ne vous aura pas échappé !
Après trois semaines de manifestations infatigables de la part des citoyens, des professeurs et de différentes organisations de militance sociale, le gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires fait machine arrière et annule la fermeture de 14 centres de formation, dispensant des cours du soir aux adultes et des formations diplômantes aux adolescents qui, à l’issue du primaire, quittent le parcours menant au baccalauréat puis aux études supérieures.
Página/12 consacre à cette affaire plusieurs pages de son édition de ce matin. Le journal a fait sa part dans la lutte contre cette mesure imbécile et régressive de ce gouvernement local qui mène une politique ultra-libérale à l’échelle de la ville.
C’est la première fois que ce gouvernement portègne revient sur une décision à forte répercussion sociale devant le scandale qu’elle suscite dans la ville. La population n’avait rien obtenu lorsque le gouvernement précédent, présidé par Mauricio Macri, aujourd’hui chef de l’État, avait dévitalisé et détruit l’orchestre juvénile de Buenos Aires, qui donnait accès à une formation musicale gratuite et de grande qualité aux enfants et adolescents des bidonvilles de la capitale argentine.
Pour en savoir plus : lire l’article principal de Página/12 lire l’entrefilet de La Nación Les autres journaux n’abordent pas le sujet.