The Passage // Saison 1. Episode 3. That Never Should Have Happened to You.
The Passage continue de construire son histoire et ses personnages. La série propose ici quelque chose d’équivalent à l’épisode précédent, qui permettait un peu de relancer la machine qui s’enraillait pourtant rapidement dans le premier épisode. L’épisode rassemble alors ses personnages principaux, fait avancer l’histoire et permet de donner un coup de pouce à cette menace virale. Et si cet épisode place le ton et l’environnement de la série, alors je pense que les promesses faites peuvent être intéressantes. Mais encore une fois, comme toutes les séries avec un tel concept tarabiscoté, il va falloir muscler l’ensemble et donner des indices rapidement pour éviter de nous perdre. Brianne Howey a fait mouche dans l’épisode précédent et donne alors un peu plus à voir cette semaine. Cela rend son personnage plus intéressant et pour la première fois, je me suis senti intéressé par Richards. J’espère que ce dernier continuera de se développer de la sorte car The Passage démontre finalement qu’elle a une dynamique narrative bien plus efficace que d’autres séries. J’aime bien l’alchimie que la série construit aussi autour des personnages de Mark-Paul Gosselaar et Saniyya Sidney. Disons que cela permet de rendre leur arrivée à Noah un peu plus palpitante que je n’aurais pu l’imaginer.
Mais avant de devenir une série à regarder absolument chaque semaine, The Passage doit faire des efforts pour nous engager dans son intrigue complètement folle. Il faut bien avouer qu’une invasion de vampires a beau être excitant sur le papier, toute la partie scientifique de la chose manque souvent d’entrain. Les transformations restent un élément que The Passage tente de mettre en avant afin de démontrer ce qu’elle nous conte depuis le premier épisode. Si cela a un impact au début, je dois avouer que donner autant de crédit à la transformation d’Amy n’a pas vraiment d’intérêt à mes yeux. Mais la série reste assez consciente de ses conneries au travers d’un échange de dialogue entre Wolgast et Jonas qui pour le coup m’a fait rire :
Wolgast - « You keep saying virals. They drink blood, and turn to ash in the sun. Why don’t you just call them vampires?-
Jonas - « Because we’re scientists, Agent Wolgast. And there’s no such thing as vampires. »
Donc pour Jonas les vampires n’existent pas ? Sauf que ce qu’ils ont créé ressemble vraiment à des vampires. J’aime bien ce second degré que The Passage aborde depuis le second épisode en laissant de côté certains trucs assez pompeux du premier épisode. J’espère juste que cela continuera d’évoluer dans cette direction et que petit à petit la série continuera de s’améliorer.
Note : 5/10. En bref, The Passage fait des efforts et aborde un petit second degré sympathique.