Et surtout comment s’en défaire. En voilà une bonne question qui pourrait même faire l’objet d’un autre grand débat national, tant chacun possède sa propre opinion sur le sujet. Le philosophe Maxime Rovère se propose d’y répondre dans un essai aussi humoristique que surprenant pour soigner ce grand fléau, véritable poison de nos vies individuelles. « J’accorde de bon coeur que nous sommes tous le con d’un autre ; mais cela ne signifie pas que tous les cons se valent. »
Un manuel de savoir-vivre somme toute, qui trouve son origine dans une muse inattendue : un ex-colocataire particulièrement désagréable qui a permis au philosophe d’éprouver ses stratégies interactionnelles. « Dans tous les cas, les cons vous apprendront toujours plus que vous ne leur apprendrez, parce que c’est vous qui souhaitez apprendre. » Et le plus drôle dans tout ça c’est qu’en refermant le livre… et bien devinez quoi ? On se sent quand même un peu plus con qu’avant de l’avoir ouvert. L’arroseur arrosé !
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