Par Virginie.
Les gadgets d’Internet peuvent être d’utilité publique. Sur la toile, WWF propose à ses visiteurs de calculer leur empreinte écologique. Entendez la pression qu’exerce l’homme sur le milieu naturel qui l’entoure.
A travers une série de questions sur les habitudes de consommation, les modes de déplacement ou les loisirs du joueur, un indicateur calcule la surface productive nécessaire pour couvrir ses dépenses et besoins d’absorption des déchets.
Symbolisée par une feuille verte qui décrépie au fur et à mesure des comportements nocifs pour l’environnement, l’empreinte écologique marque les esprits. Le joueur curieux reçoit, comme un boomerang en pleine figure, l’irresponsabilité de ses actes.
Des milliers d’hectares pour un seul homme
Les magazines dans la boîte aux lettres, l’utilisation de la voiture pour des trajets très courts, la lumière dans les pièces inoccupées de la maison : tous ces gestes irrespectueux de l’environnement font tourner le compteur des hectares nécessaires à la consommation d’un seul homme. Et ils se comptent par milliers.
WWF propose au testeur de se mettre dans la peau d’un Robinson Crusöé isolé sur son île déserte. Avec cette comparaison, l’indice révélé par le compteur est encore plus frappant. Jamais le joueur n’aurait même pu imaginer avoir besoin d’une île grande de milliers d’hectares – terre, lagon et mer accessible compris – pour vivre en autarcie.
Le message passe d’autant mieux que WWF insiste sur le fait qu’une empreinte écologique supérieure à la taille de son île, réduit comme peau de chagrin les chances de survie du naufragé.
En parallèle de cette empreinte écologique, dont le lien se trouve sur la première page du site, l’association lance une newsletter trimestrielle éponyme d’information sur ce dernier.