Le thermomètre avoisinait jeudi les 50 degrés dans les environs d’Adélaïde. Des habitants recevaient de la bière gratuite*. Des chauves-souris en détresse tombaient des arbres.
Des agriculteurs ont dû abattre au moins 2.500 chameaux sauvages qui venaient manger la nourriture de leur bétail. Dans la région d'Alice Springs, on a abattu des chevaux sauvages mourants, près de leur mare sans eau.
Jusqu'à un million de cadavres de poissons ont été découverts sur les rives d'un grand réseau fluvial dans l'est du pays. A 900 kilomètres de là, des milliers d'autres poissons ont péri.
Le personnel du zoo d’Adélaïde passe des torchons humides sur les carapaces des tortues et donne aux wallabies des glaçons à sucer.
A part ça l'Australie s'est désengagé des accords de Paris à la suite de Trump. Scott Morrison le premier ministre conservateur, chrétien évangélique, s’occupe de choses sérieuses, les mœurs, il lutte contre le mariage homosexuel, il met en place une immigration zéro. C'est pourtant à l'immigration que le pays doit sa richesse. L’australien à la plus forte empreinte écologique du monde mais comme le gilet jaune il grogne face à l’augmentation de l’électricité due à la fermeture de centrales à charbon. Donc il continue à mettre la clim à donf.
* Adélaïde et la bière gratuite m’ont fait penser à cette belle chanson de Jacques Debronckart sur les hommes déracinés, les immigrés partis bosser loin de chez eux :