Contraste saisissant entre la sérénité des équipes nordiques et les Américains qui sont « entrés dans l’arène » comme dans un ring. Le coach américain Robert Sulatycky ne parle pas, il crie les ordres au commis et au Chef (qui lui est impassible, en mode robot). Ce qui frappe, ce sont leurs timers. 36 pour le commis, 40 pour le chef. Pas de place pour l’improvisation, chaque geste est minuté (le faut-il vraiment ?) ; la planche à découper elle-même est marquée. Il est vrai que le candidat avait un an pour s’étalonner. Il joue gros, ayant tout arrêté pour le concours (comme le candidat suisse, qui a mis sa société en stand by).
Matthew Kirkley souriantPropreté impeccable, M. Kirkley essuie machinalement son couteau avec un chiffon mouillé posé près de la planche, après chaque découpe. Plusieurs chiffons sont placés aux endroits stratégiques. Décevante présentation à la presse, on doit jouer aux devinettes. Comme ingrédients on discerne : concombre, radis daikon (watermelon radish), de la pomme granny smith et de la ciboulette. Le reste est secret d’état.