J’ai découvert Jodi Picoult grâce à son livre « A fleur de peau » (ici) qui m’avait beaucoup touché. Ayant repéré « La tristesse des éléphants » depuis quelques temps déjà, je n’ai pas hésité une seconde avant de me lancer dans cette nouvelle lecture.
Le livre : « La tristesse des éléphants »
Crédit photo : Cosmic Sam
L’autrice : Jodi Lynn Picoult est une romancière américaine. Elle a étudié la création littéraire à l’Université de Princeton et a vu deux de ses nouvelles publiées dans un magazine pour adolescents, « Seventeen », alors qu’elle était encore étudiante. Elle a pratiqué divers métiers avant d’écrire son premier roman, « Songs of the Humpback Whales », en 1992. Ses romans, qui abordent des sujets de société brûlants, sont des best-sellers. Pour la suivre c’est ici!
Le résumé : « Jenna avait trois ans quand a inexplicablement disparu sa mère Alice, scientifique et grande voyageuse, spécialiste des éléphants et de leurs rituels de deuil. Dix années ont passé, la jeune fille refuse de croire qu’elle ait pu être tout simplement abandonnée. Alors elle rouvre le dossier, déchiffre le journal de bord que tenait sa mère, et recrute deux acolytes pour l’aider dans sa quête : Serenity, voyante extralucide qui se prétend en contact avec l’au-delà ; et Virgil, l’inspecteur passablement alcoolique qui avait suivi – et enterré – l’affaire à l’époque. »
Mon avis : La quatrième de couverture m’intriguait beaucoup : une chercheuse passionnée par les éléphants qui disparaît (Alice), une petite fille intrépide qui se lance à sa recherche (Jenna), assistée par un flic sur le déclin (Virgil) et par une voyante exubérante (Serenity). Cela promettait une sacrée galerie de personnages.
Sans surprise, ces derniers sont attachants et composent une sorte de famille bien assortie (malgré leurs différences), unie par leur chagrin commun et leur sentiment d’être des « loseurs ». Cependant, c’est Alice qui occupe le haut de l’affiche. Même si j’ai aimé ce personnage, j’aurais préféré que Jodi Picoult fasse la part belle au trio Jenna/Virgil/Serenity.
L’intrigue est prenante et on a hâte de savoir ce qui est arrivé à Alice, la mère de Jenna lors de la fameuse nuit de sa disparition au sein de la réserve des éléphants. Cette dernière est alternativement soupçonnée d’être la victime d’un meurtre, ou au contraire, la présumée meurtrière, si bien qu’on ne sait plus sur quel pied danser.
A t-elle volontairement coupé les ponts avec sa fille ou y a t-elle été contrainte ? C’est ce que l’on cherche à savoir en même temps que Jenna.
J’ai aimé l’atmosphère de l’histoire et toutes les informations délivrées par l’autrice sur cette espèce magistrale que sont les éléphants d’Afrique et d’Asie.
Les thèmes sous-jacents du chagrin et du deuil de ces animaux (et par analogie des humains) donnent une atmosphère mélancolique et poétique à l’histoire.
En outre, les flash-back d’Alice narrant son histoire d’amour avec le père de Jenna m’ont, par moment, fait penser au film « De l’eau pour les éléphants » que j’avais beaucoup aimé (cliquez sur le titre pour visionner la bande-annonce).
Le suspense est présent tout au long de l’histoire et le « twist » final vraiment inattendu.
Le hic ce sont, néanmoins, les quelques longueurs de l’histoire. En effet, les recherches d’Alice sur les éléphants sont très récurrentes et, selon moi, trop présentes dans le roman, ce qui m’a parfois lassée (d’autant plus que, comme évoqué précédemment, j’avais hâte de retrouver les autres personnages).
En bref : Une bonne lecture mais j’en attendais probablement un peu plus. Je suis en tout cas curieuse de découvrir « Mille petits rien » dont j’ai énormément entendu parler et dont le sujet (le racisme) me touche particulièrement.
Vous connaissez Jodi Picoult ? Vous avez lu (ou avez envie de lire) ce roman ?