Les futurs réseaux IoT ont besoin d’innovation dans le spectre mobile

Publié le 28 janvier 2019 par Fabrice Rault @fabrice_rault

Cela fait presque trois ans que l'ONU a déclaré l'accès à Internet comme un droit humain. Aujourd'hui, un pays cherchant à devenir un leader mondial du numérique et à préparer son pays à l'avènement de l'IdO, une connectivité transparente à haut débit est non négligeable.

La connectivité du futur est la 5G. Cette nouvelle génération de communications mobiles promet de permettre une multitude de nouveaux cas d'utilisation allant au-delà de nos smartphones, avec le potentiel de transformer les industries de l'agriculture à la fabrication. En effet, si l'IoT doit véritablement exploiter son potentiel et offrir des avantages considérables, des connexions 5G robustes et cohérentes doivent être la norme.

Beaucoup de régions encore sans la 4G

Malheureusement, les résultats obtenus en matière de connectivité transparente sont médiocres. La majorité des ménages n'ont pas toujours accès à la connexion 4G même dans les pays développés comme le Royaume-Uni ou encore la France.

Le projet de la France pour le déploiement de la 5G :

Le problème pourrait être bien pire pour la 5G si on ne modifie pas notre approche des télécommunications. Actuellement, l'approche du partage du spectre ni la politique adoptée n'incitent pas suffisamment les opérateurs de réseau à déployer une infrastructure à grande échelle. Cela a pour conséquence que des zones rurales et isolées se retrouvent avec une connectivité médiocre.

Modèle alternatif pour le télécom

D'autres modèles alternatifs ont été adoptés par certains pays. Cela présente un modèle plus large pour les télécoms. Le principal défi consiste maintenant à s'assurer que ces premières étapes s'appliquent aux bandes 5G, ce qui permettra une approche améliorée de la vente, du partage et de l'utilisation du spectre pour les futurs réseaux.

De nombreux pays envisagent d'apporter des changements fondamentaux à l'utilisation du spectre. Au Japon, le ministère des Affaires intérieures et de la Communication prévoit de mettre l'accent sur le partage dynamique du spectre, en créant un système permettant d'attribuer des fréquences aux fournisseurs sur demande afin de préparer le pays à la 5G.