Je dois vous avouer que je ne comprends pas vraiment ce titre… Heureusement que je me suis laissée tenter avec la quatrième de couverture de ce petit roman très agréable. Aujourd’hui, on parle de Je peux très bien me passer de toi de Marie Vareille.
Chloé est une vraie Parisienne, et elle est éperdument amoureuse de son ex Guillaume qui doit se marier bientôt… En attendant, elle enchaîne les histoires d’un soir. Son amie Constance, au contraire, vit dans le No Sex Land depuis bien trop longtemps et passe son temps à lire Jane Austen. Toutes deux vont conclure un pacte : Chloé va aller se perdre dans un petit village entre les vignes, avec interdiction d’approcher un homme et obligation de commencer à écrire ce roman dont elle rêve depuis longtemps. Constance à l’inverse doit essayer de draguer quelqu’un pour coucher avec le premier venu, et pour l’aider, un peu par hasard, elle va tenter les cours de séduction.
Mais je trouve que Chloé, bien que cliché et un peu nunuche par moment, redresse la barre. Même si elle se met dans des situations dignes d’un téléfilm français un dimanche de vacances, elle a plus de vie, elle fait des rencontres plus intéressantes. J’ai adoré le décor où elle a passé plusieurs mois : un petit village, de belles bâtisses un peu croulantes, des vignes de partout. Je viens d’une campagne qui y ressemble, donc ça m’a parlé.
C’est un petit roman qui n’est pas tout à fait une romance, mais dont les relations amoureuses sont le prétexte à tout. J’ai trouvé un peu dommage cette obligation d’en passer par là. On peut être célibataire et ne pas avoir que ça comme problème, ou ne pas considérer ça comme un problème. Mais les personnages restent attachants, l’histoire est mignonne même si un peu convenue. Le rythme est bon, le ton est assez drôle, les pages se tournent vite. L’intrigue n’est pas renversante mais rafraîchissante. Vous passerez avec ce roman un bon moment de lecture plaisir je pense.
Marie Vareille, Je peux très bien me passer de toi, aux éditions Charleston, 9€90.