Le 18 avril prochain, les Algériens se rendront dans les urnes pour choisir celui ou celle qui prendra les rênes de leur pays. Un moment démocratique fort sur lequel plane une incertitude, celle de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, le président sortant.
Le mandat de ce dernier doit normalement expirer le 28 avril. Et plusieurs personnalités de son parti aimeraient qu'il fasse un cinquième mandat. Ce qui ne sera pas une sinécure. A 81 ans, M. Bouteflika, considéré par de nombreux Algériens comme l'artisan de la réconciliation nationale après la terrible guerre civile (1992-2002), est malade. Il porte les séquelles d'un AVC dont il a été victime en 2013.
Le moment serait donc venu pour l'Algérie de tourner la page. De confier son destin à un autre visage que celui qui l'aura certes pacifiée mais qui est aujourd'hui diminué par une pathologie handicapante. Sachant qu'Abdelaziz Bouteflika n'a toujours pas fait part de ses intentions.
On le saura le 4 mars. Dernier délai pour le dépôt des candidatures auprès du Conseil constitutionnel.
Guillaume Camara
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