Prenons un extrait de Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand
BALLADE DU DUEL DE L’HOTEL DE BOURGOGNE
Je jette avec grâce mon feutre,
Je fais lentement l'abandon
Du grand manteau qui me calfeutre,
Et je tire mon espadon ;
Elégant comme Céladon,
Agile comme Scaramouche,
Je vous préviens, cher Mirmydon,
Qu'à la fin de l'envoi je touche !
Vous auriez bien dû rester neutre ;
Où vais-je vous larder, dindon ?...
Dans le flanc, sous votre maheutre ?...
Au coeur, sous votre bleu cordon ?...
- Les coquilles tintent, ding-don !
Ma pointe voltige : une mouche !
Décidément... c'est au bedon,
Qu'à la fin de l'envoi je touche.
Il me manque une rime en eutre...
Vous rompez, plus blanc qu'amidon ?
C'est pour me fournir le mot pleutre !
- Tac ! je pare la pointe dont
Vous espériez me faire don :-
J'ouvre la ligne,- je la bouche...
Tiens bien ta broche, Laridon !
A la fin de l'envoi, je touche
ENVOI
Prince, demande à Dieu pardon !
Je quarte du pied, j'escarmouche,
je coupe, je feinte...Hé ! là donc
A la fin de l'envoi, je touche.
Je ne la vous ferai pas réécrire en entier. Quatre fois, reviennent ces mots : « À la fin de l’envoi, je touche ». Quatre fois, je vous invite à les reprendre et les modifier en gardant la rime avec « envoi » et la rime avec « touche ».
Exemple :
Pèche-t-on un anchois aux mouches ?
Joue-t-il au jeu de l’oie, Lelouch ?
Tout in haut de ch'Beffroi, je l'pouche.
Il goûtera du bois la souche.
C’est à vous main tenant. Essayez donc une escarmouche. Et postez vos répliques dans les commentaires ci-dessous. Merci.