Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la consommation, Porte-parole du Gouvernement, a demandé le retrait de la commercialisation de 5 modèles d’alarmes de détection de chute dans les piscines (Aqualarm DET10, Sensor Premium, Sécuripool, Alpool- JB 2005, Poolguard PGRM-2E).
Le Laboratoire national de métrologie et d’essai (LNE) a procédé à une série de tests, elles ont toutes échoué au test de détection de chute d’un mannequin simulant un jeune enfant. Elles peuvent donner un faux sentiment de sécurité.
Ce type de sécurité, quelle qu’en soit sa conception, elle ne prévient pas le danger, si elles fonctionnent bien elles ne font que signaler l’accident. Or le temps entre la chute dans la piscine et la noyade est très court. Même en entendant l’alarme et en se précipitant, il peut être trop tard. En tout étant de cause, l’accident à eu lieu et si l’enfant est sein et sauf, le chac de l’accident est présent.
La sécurité n’a pas de prix, il est toujours préférable de faire de la prévention, de limiter au maximum le risque d’accident et pour une piscine, il faut en empêcher l’accès (en la couvrant ou en la cerclant d’une barrière).
De toute manière, un jeune enfant ne doit jamais être laissé sans surveillance, il suffit d’une fraction de seconde pour que le drame se produise.