Marlène Schiappa est un poème à elle toute seule.
Maline plus qu'intelligente, elle manœuvre, minaude, ricane, grogne, sourit, séduit... Ou pas.
Moi, c'est "Pas". Féministe et humaniste active, Marlène me froisse, m'agace et m'irrite, à chacune de ses interventions.
Pourtant, je lui ai laissé, sa chance. A sa nomination, en tant que "secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes", j'étais curieuse de la connaître.
Alors, je l'ai googlée et je trouvai son parcours plutôt intéressant. Restait à la voir à l'action.
Evidemment, ça n'a pas tardé et évidemment, ça a vrillé, avec la coupe dans le budget, dédié notamment aux associations d'aide aux femmes violentées, violées, et/ou harcelées. Déjà, "la cause nationale du quinquennat", à savoir "L'égalité femme-homme" perdait de sa splendeur. Et ça n'a fait que continuer...
Non pas que j'attendais des miracles de la part du gouvernement Macron (je vous rappelle, d'ailleurs, M. le Président, que comme une grande majorité de citoyen-ne-s, j'ai voté contre Le Pen, et jamais pour vous. Mais je m'égare), mais force est de constater que, même avec sa loi Schiappa, la secrétaire d'Etat a merdé, et que c'est la cause des femmes qui a morflé.
Malheureusement, n'ayant ni la lucidité ni l'intégrité d'un Nicolas Hulot, Marlène est restée. Et, toujours vers Macron, les yeux de fan enamourés, tournés, elle accepte toutes les missions poubelles, qui lui donnent, dans les médias, l'occasion de faire la belle.
Nouvelle mission, nouvel éclat, quand elle annonce la co-animation avec Cyril Hanouna (alors, déjà, on atteint les étoiles), d'une "spéciale" "Balance ton post", ce vendredi 25 janvier, consacrée au "grand débat national".
Rien que ça, c'est déjà une énorme blague. Pas drôle du tout la blague, puisqu'on sait bien que derrière ce muppets-show, c'est une récupération crasse du gouvernement, qui se la joue démago-popu, en gardant le petit doigt levé, pendant que les ploucs en gilets-jaunes, s'épuisent à crier leur désespoir, et à croire qu'en remplissant un QCM, on les écoutera.
Vaste mascarade donc, qui n'a pas manqué de faire rire ici et là, offusquant Marlène, qui déclara :
« Ce n'est pas parce que la majorité des personnes pensent que c'est une mauvaise idée que ça l'est. Je vous rappelle que Galilée était tout seul face à la majorité pour dire que la Terre était ronde et qu'elle tournait. La majorité pensait qu'elle était plate et statique ».
Voilà, voilà... Donc là, moi, normalement, je pleure, soit de rire, soit de chagrin, devant autant de vanité, vénalité et vacuité...
Mais pour ne pas tout à fait m'effondrer, j'ai décidé de consulter le premier concerné, Galilée, de lui laisser le dernier mot, pour terminer.
“Je n’ai jamais rencontré d’homme (et de femme. NDT) si ignorant(-e) qu’il(-elle) n’eut quelque chose à m’apprendre.”Galilée
Téri Trisolini
Souriez, vous êtes vivants !