D’ailleurs, ma découverte de Bubble Gum m’a fait penser à des groupes aussi variés que The Prodigy (« Fake it till you make it », « I’m out of your mind », « Me time ») ou Nine Inch Nails (le single et morceau d’ouverture de six minutes « Kitty kitty » ou, plus globalement, la voix du chanteur Torre Florim). Entre autres. On peut aussi penser à Peaches sur un titre aussi délirant que « Pikachu ».
De leur propre aveu, leurs influences brassent autant des classiques (Talking Heads, Michael Jackson, Run-DMC) que des artistes plus contemporains (Rihanna, Nine Inch Nails, Radiohead, Soulwax). Avec une grande évidence, ce melting-pot musical peut se ressentir dans leur musique, que ce soit avec force ou de façon plus subtile.
La musique de De Staat possède, comme rarement, quelque chose d’à la fois lourd, oppressant, presque industrielle, et en même temps une énergie, une vitalité, et carrément une certaine envie de communiquer sa joie aussi agréable que percutante.
De ce point de vue, Bubble Gum est un disque étonnant mais surtout détonnant, et il n’y en aura assurément pas deux comme lui cette année !En tout cas, faites comme moi : dépassez le langoureux « Kitty kitty », et vous serez alors pleinement ravis de découvrir que le rock en 2019 n’est pas forcément à aller guetter chez nos chers amis anglo-saxons.
(in heepro.wordpress.com, le 23/01/2019)
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