Godzilla c’est une tripoté de films, des live actions, des ratés, des américains, des japonais, des réussis, des animes… Bref, il en existe une multitude. Cette nouvelle trilogie de Godzilla en 3D est produite par Toho Animation et Polygon Pictures avec Netflix. Les trois films sont co-dirigé par Kōbun Shizuno et Hiroyuki Seshita.
Le premier se nomme La Planète des monstres, le deuxième La ville à l’aube du combat et le dernier Le Dévoreur de planètes. La ville à l’aube du combat et Le dévoreur de planètes.
A la fin du XXe siècle, l’humanité à découvert qu’ils n’étaient plus seuls. Les Kaiju (monstres géants) et Godzilla sont apparus sur Terre. La guerre entre Godzilla et les autres monstres obligea les humains à quitter la planète pour ne pas disparaître. Durant des années les humains vont chercher des planètes habitables pour survivre. Mais les résultats sont sans appel. Il faut retourner sur Terre… Désirant se venger de Godzilla qui a dévorer ses parents alors qu’il n’était qu’un enfant, Haruo se porte volontaire pour faire partie du groupe d’élite qui doit retourner sur Terre et éradiquer la menace Kaiju. Cependant, en revenant sur Terre, la planète à totalement changé et Godzilla y règne en maître…
La suite vous spoile la fin du premier, si vous n’avez pas envie de savoir ce qu’il va se passer arrêtez-vous là.Dans la seconde partie ils reviennent sur Terre. Haruo et ses acolytes entrent en contact avec la tribu des Houtuas. Pour vaincre Godzilla, ils entament un périple vers les anciens locaux de Mechagodzilla.
Enfin dans le troisième et dernier film… L’alliance terrestre s’affaiblit, et Haruo envisage de rejoindre les Exif, dont le culte funeste cherche à invoquer un monstre capable de détruire le monde.
Alors que dire.
Y a du bon, du moins bon, voir du : pourquoi j’ai voulu regarder ces films ?!
C’est assez inégal à vrai dire. J’ai trouvé le premier vraiment très moyen scénaristiquement parlant. C’est une longue, très longue introduction. Avait-on besoin d’un épisode entier pour si peu ? La question se pose vraiment. Le second m’a déjà beaucoup plus, l’action, les révélations et même la speudo romance sont bien dosées. L’ennuie de m’a pas submergé comme dans l’épisode précédent. Et la fin m’a donnée envie de voir la suite.
J’attendais un combat dantesque avec Mothra contre Godizilla. Malheureusement, le 3e n’était pas à la hauteur. Brouillon avec des revirements de situations, pas de combat dantesque à part en esprit, un bon dans le temps peu compréhensible et une fin en mode WHAT ? Le héros se sacrifie pour le bien de l’humanité, Godzilla ne meurt pas car en ayant tout rasé sur la terre il a remis les pendules à zéro. La nature a repris ses droits. Je comprends le message qu’a voulu passer Gen Urobuchi, mais je n’adhère pas pour autant à la manière dont il a été développé dans les trois films.
Tout aurait pu être dit en un seul film ou deux max, mais pas trois. Pourtant dieu sait que j’aime le design des personnages semi réaliste, l’animation est juste magnifique. C’est beau, très beau même. D’un point de vu artistique je suis conquise. Les décors, la mise en couleur, les monstres comme Godzilla, les effets spéciaux, ça claque. C’est donc dommage que le scénario ne suive pas.
Ces trois films restent un très bon divertissement mais pèche a maintenir un intérêt quelconque aux spectateurs. Ils vendent du rêve, cependant la montage accouche d’une souris.
N’hésitez pas à y jeter un œil si vous avez du temps à tuer ou si vous avez envie d’en prendre plein les yeux. Si vous êtes fan de Godzilla et que vous connaissez la mythologie peut-être que ça vous plaira plus qu’à moi. Mais n’étant pas une fa du tout, je me suis juste ennuyée sur deux films sur trois…