Roma Cuaron sur Netflix, et d'autres films dans le cadre du festival Telerama : Les Frères Sisters, Leto
Publié le 21 janvier 2019 par Nathpass
Récapitulons notre semaine hors champ cad à la retraite et avec Festval de cinéma Télérama +pass + abonnement chaînes payantes, c’est bien la preuve que nous sommes privilégiés... si je devais garder une chose ce serait mon abonnement au ciné club du coin et mes cours de yoga à l’atelier du quartier... mais je serais encore une privilégiée...Les nobles pensaient-ils qu’ils risquaient de perdre leurs biens et leur tête en jouant en aidant les arts et en faisant la charité aux plus nécessiteux et en essayant d’être justes avec leurs serfs serviteurs....Bref...en premier après incubation, infusion pendant plusieurs nuits avec sommeils : Roma (article du New York Times) vu donc à la télévision sur Netflix, c’est un film prodigieux qui recrée la vie. C’est comme si avec le cinéma, on épousait tout en détail, en profondeur. Les acteurs sont plus vrais que nous... à cause de la mise en scène avec crottes de chien et maladresses pour garer une trop grasse voiture en une voie trop étroite. Il y a ceux qui soit disant maîtrisent leurs pulsions par la pratique des arts martiaux, il y a l'amour de Cleo pour les enfants dont elle est la nounou et l'amour conjugal qui devient inexistant à force de mensonges...Les hommes sont particulièrement lâches incontrôlés et absents. Tous les détails sont inscrits dans un noir et blanc somptueux, c’est à dire la couleur des rêves ou des plus belles photos.Après, au Lucernaire, dans le cadre du festival du Cinéma Telerama : Les frères Sisters (critique à voir à lire .com) de Jacques Audiard un grand western qui nous raconte plein d’autres choses entre autres : la fraternité, la nature, la pollution, la cupidité, la violence d’origine.... l’amour (la scène avec la prostituée et l’étole « si je porte à mon cou en souvenir de toi cette étole de soie... » comme disait la chanson) l’amitié... l’utopie, le retour aux sources et un élément de comique flamboyant dans la scène quand le Commodore est mort, avant la fermeture du cercueil. Les femmes en sont surtout absentes, la patronne de l'hôtel : Mayfair meurt et on ne la regrette pas...Le plus mauvais film des trois, Leto (article du Monde). Parce qu’après Bohemian Rhapsody ça ne passe pas, c’est ennuyeux à force de noir et blanc gratuit et d’histoire d’amour peu crédible. Sur la musique, les chansons qui n'attendent après personne, avec ces sortes de clips illustrant certains airs très connus comme a Perfect Day ou Psycho Killer c'est très réussi ; la Russie sous Brejnev, n'était-ce pas beaucoup mieux....