L’apprentissage du cuni, et du sexe en général, ressemble à celui de la séduction.
Si vous manquez d’expérience et n’avez pas assez confiance en vous, vous allez ressentir le besoin d’apprendre beaucoup de théories et reporter la pratique. Résistez à cette envie !
- D’abord parce qu’aucune technique ni connaissance ne saura compenser ce manque de confiance et d’expérience.
- Ensuite parce que pour piger la (bonne) théorie vous avez besoin d’un minimum d’expérience pratique.
Pour le sexe (comme pour la séduction), la théorie sert à conscientiser ce que vous faites de bien ou mal, et ce que vous pouvez faire de mieux. Pas à faire ce que vous n’avez jamais fait.
Alors voilà : si vous voulez épater vous futures partenaires avec des cuni d’enfer qui les font monter au Septième ciel, vous devez commencer par apprendre et comprendre quelques principes qui vous permettront ensuite de progresser par la pratique.
Je ne vais pas vous donner des « techniques secrètes avancées » pour donner des orgasmes à coup sûr et devenir bon sans pratique.
Je vais vous expliquer ce que vous devez préalablement comprendre — sur les femmes, le sexe et vos performances —, pour que vous puissiez vous améliorer très vite, en pratiquant.
Le deal vous convient ?
Alors passons à la suite !
Les femmes sont comme NOUS
Les femmes AIMENT le sexe et ont une capacité naturelle à éprouver du plaisir sexuel.
Si vous vous sentez excité par votre partenaire et qu’elle fait glisser sa langue humide le long de votre pénis, vous allez apprécier. N’est-ce pas ?
Eh bien c’est la même chose pour elle !
Avec l’excitation, un afflux de sang se concentre autour du vagin et du clitoris pour rendre ces zones très sensibles et agréables au toucher. En plus, comme la langue est un membre à la fois doux et humide, elle ne peut QUE lui faire du bien au toucher.
Là où je veux en venir, c’est qu’à partir du moment où votre partenaire est excitée, elle prendra du plaisir quand vous la caresserez avec la langue. C’est physiologique !
Cessez de vous demander si elle apprécie ou pas quand vous êtes dans le feu de l’action… Elle NE PEUT PAS ne pas apprécier !
Les différentes réactions au cuni
Peu importe comment vous vous y prenez. Que vous soyez un pro du cuni ou un pur novice, le niveau de plaisir que vous donnez à votre partenaire dépend principalement de… votre partenaire !
Toutes les femmes aiment le sexe oral à un certain degré. Mais ne l’apprécient pas au même niveau.
-
Les peu réceptives au cuni
Elles éprouvent des sensations agréables quand vous les caressez avec votre langue, mais leur plaisir n’est pas aussi intense qu’il le devrait.
Généralement, c’est pour l’une de ces deux raisons :
- Un blocage psychologique : elles trouvent que le cuni est une pratique sale ou dégradante, ou elles sont tellement pudiques qu’elles se sentent mal à l’aise. À cause de cela, elles ne se laissent pas aller et peuvent réprimer leur plaisir.
- Un blocage physique : Si une femme est en mauvaise santé, elle aura plus de difficultés à éprouver à la fois du désir et du plaisir sexuel. Si une femme a été excisée, elle appréciera la stimulation mais ne pourra pas atteindre un niveau de plaisir intense ni un orgasme lors d’un cuni.
-
Les normales
Celles-ci apprécieront le cunnilingus, sans inhibition ni complexe. Elles pourront atteindre l’orgasme, à condition que vous ayez une certaine maîtrise de ce que vous faites et que vous percevriez le temps qu’il faut.
La majorité des femmes tombent dans cette catégorie.
-
Les très réceptives au cuni
Certaines femmes adorent tellement le cuni qu’elles vont entrer en transe à peine quelques minutes après que vous ayez commencé à lui en faire un. Elles vont se mettre à se tortiller dans tous les sens et à gémir, comme si elles étaient possédées par le diable !
Ce sont les partenaires idéales pour quelqu’un d’inexpérimenté. Vous pouvez les faire jouir facilement, même sans être un grand expert en la matière. Ça boostera votre confiance sexuelle.
Faire un bon cuni : d’abord une question d’attitude
J’ai une histoire cocasse à vous raconter, en rapport à ce que j’aimerais vous faire comprendre.
Il y a plusieurs années, alors que je rentrais chez moi, j’ai remarqué une femme qui marchait au loin. Je ne pouvais pas voir son visage, elle dos à moi, mais sa silhouette et son style semblaient attirants. Rien à perdre : j’ai décidé d’aller l’aborder.
S’en suit mon numéro habituel. Je cours à petites enjambées pour la rattraper. Je ralentis quelques mètres avant d’être à sa hauteur, histoire d’arriver calmement. Enfin, quand je me suis retrouvé à côté, j’ai lancé mon opener. C’est là que j’ai remarqué qu’il s’agissait d’une femme proche de la cinquantaine, plutôt bien conservée.
Comme j’étais une vingtaine d’années plus jeune qu’elle, ma démarche l’a surprise. Je me sentais moi-même un peu mal à l’aise. Mais elle n’a pas mal réagi. Loin de là. On a discuté brièvement, puis échangé nos numéros.
Je lui ai donné rendez-vous deux jours plus tard, après quelques SMS échangés. Quand elle m’a rejoint, je lui ai proposé qu’on aille chez moi (mon appart se situait à quelques mètres). Elle a accepté avec enthousiasme.
On arrive dans mon petit studio de 17m2. Grosse tension sexuelle. Elle s’installe sur le canapé. Je sors une bouteille de vin blanc et remplis deux verres que je pose sur la table basse, puis je m’assois près d’elle. Très près. Nos cuisses se touchaient.
Tous les signaux étant au vert, je commence à escalader physiquement…
Je prends sa main. Je la caresse un peu, puis je la pose sur ma cuisse. Je mets ma main sur sa cuisse, que je commence à caresser lentement. Je rapproche mon visage. On s’embrasse. L’excitation monte.
On continue de s’embrasser sans s’arrêter, durant au moins une bonne minute. On se pelote en même temps. Je sens que ça l’excite. Ça m’excite aussi…
Du coup les choses s’emballent. De sorte qu’après une poignée de minutes, sa main se retrouve sous mon caleçon (je l’ai un peu aidé à trouver le chemin 😉).
Elle commence à me branler en m’embrassant ; puis, sans que je demande quoi que ce soit, elle se baisse… BJclose comme on dit dans notre jargon.
Et là : elle m’a fait la meilleure pipe de ma vie !
Pas parce qu’elle a employé une panoplie de « techniques secrète ». Ni même une technique particulière. De ce point de vue, c’était plutôt classique : de simples va-et-vient avec la bouche. Avec, il faut l’avouer, une certaine maîtrise qui sentait l’expérience.
Mais c’est surtout la manière dont elle s’y est prise : avec une telle fougue, une telle intensité, que ça a été TRÈS excitant. Tellement excitant qu’elle a réussi à me faire jouir en quelques minutes. C’est assez rare pour le souligner.
Des pipes, on m’en a fait des dizaines ! En règle générale, je trouve ça agréable les quelques premières minutes, puis ça me lasse et j’ai envie de passer à autre chose. C’est sympa, mais top !… juste bon pour des préliminaires.
Ce qui a été différent cette fois, ce n’est pas tant ce qu’elle a fait mais l’attitude qu’elle a montrée.
Souvent, on a l’impression que les filles sucent par « devoir ». Comme si c’était une figure imposée des préliminaires, ou parce qu’elles veulent juste nous faire plaisir. Et puis elles digressent trop : un coup je te suce ; un coup je te lèche une couille ; un coup j’embrasse le bout du zizi… Le tout sans un seul regard ni un mot cochon.
Là, c’était simple, intense, excitant, efficace.
En plus d’être un bon souvenir, ça m’a enseigné une chose sur le sexe : l’attitude est plus importante que tout le reste. Elle amène l’excitation et l’intensité dont votre partenaire à besoin pour atteindre un niveau de plaisir intense.
Le degré d’excitation
Le plaisir sexuel que ressent une femme est corrélé au degré d’excitation qu’elle éprouve.
Sans excitation, la stimulation physique est comme un plat sans condiments : ça n’a presque aucune saveur.
L’excitation a rôle : elle permet les modifications physiologiques qui rendent la stimulation physique agréable.
Si vous parvenez à rendre votre partenaire très excitée, elle va prendre beaucoup de plaisir durant la stimulation physique. Et si vous parvenez à maintenir ce haut degré d’excitation le temps qu’il faut, elle finira probablement par atteindre l’orgasme.
L’attitude a rôle important à jouer, aussi bien pour le cuni que pour le sexe en général. Parce que la manière dont vous vous comportez excite — ou pas — votre partenaire. C’est principalement votre attitude qui stimule émotionnellement votre partenaire.
Qu’est-ce qui excite les femmes ?
Vaste question…
Voici une liste non exhaustive de ce qui est susceptible d’exciter sexuellement une femme :
- Dégager de la confiance et de l’extraversion sexuelle.
- Faire du « teasing ».
- Aguicher en regardant dans les yeux,
- Faire des expressions faciales et des sons qui montrent que vous êtes excités ou prenez du plaisir,
- Faire du « dirty talk. »
- Être plongé dans état d’excitation intense.
- Être dominant – voire « brutal » avec certaines).
- Mettre de l’intensité (rapidité et/ou passion).
Si vous voulez voir à quoi cela ressemble, vous pouvez regarder quelques scènes d’acteurs X comme Manuel Ferrara ou James Deen.
Qu’est-ce qui refroidit les femmes ?
- Le manque d’aisance et/ou l’introversion sexuelle.
- Ne jamais communiquer avec sa partenaire : que ce soit par le regard, les mots, les expressions du visage, etc.
- Être froid, nonchalant.
Même si d’un point de vue physique vous stimulez à la perfection, avec une attitude inappropriée vous aurez peu de chances d’amener votre partenaire à un niveau de plaisir sexuel intense. Parce qu’il manquera cette fameuse stimulation émotionnelle.
L’Anxiété : le « performance killer »
Tout comme en séduction, l’état interne dans lequel vous vous trouvez est important. Il influence votre attitude – et par extension votre performance.
Beaucoup d’hommes inexpérimentés ressentent ce que j’appelle anxiété de la performance. Ils craignent de mal faire, et que cela ait des répercussions négatives sur la manière dont la fille les perçoit.
Cette anxiété les inhibe. Comme lorsque vous draguez : vous devenez incapable d’interagir correctement, paralysé par la nervosité. Et à cause de cela, vous transpirez le manque d’assurance et de spontanéité, ce qui refroidit les femmes.
Le point commun entre un bon séducteur et un bon amant, c’est qu’ils savent se mettre en immersion quand ils pratiquent. En d’autres termes : ils peuvent rester parfaitement concentrés sur le moment présent, sans avoir de pensées parasites — qui éveillent des insécurités et/ou les déconcentrent.
Vous devez vous libérer de l’anxiété de la performance pour acquérir l’« immersion ». Cela demande essentiellement de la pratique, et des EPR.
Le sexe est une interaction
Qu’est-ce qu’un rapport sexe ? C’est avant tout une interaction très intime entre un homme et une femme.
Et parce que c’est une interaction intime, à un certain niveau votre partenaire peut ressentir ce que vous ressentez. Une sorte de contagion émotionnelle s’opère.
Si vous êtes en immersion avec une excitation intense, vous allez transmettre votre état interne à votre partenaire. Elle se laissera facilement aller à son tour, et se sentira très excitée.
À l’inverse :
- Si vous réfléchissez à tous vos faits et gestes – même durant un cuni -, votre partenaire aura du mal à se laisser aller.
- Si vous n’êtes pas très excitée, elle ne sera beaucoup non plus.
Le « secret » pour qu’elle prenne son pied
Les filles sont réactives. D’abord elles observent notre attitude, ressentent notre état interne, ensuite elles réagissent en conséquence.
Pour qu’une fille puisse atteindre l’immersion et prendre son pied, il faut que vous commenciez par prendre votre pied vous-même !
Je ne parle pas de « prendre son pied » dans le sens de prendre du plaisir sexuel. Mais plutôt, dans votre cas, apprécier donner plaisir à sa partenaire.
Pour reformuler cette idée de manière plus vulgaire : vous devez adorer lui bouffer le « minou », c’est le meilleur moyen pour qu’elle adore que vous le lui bouffiez !…
Evidemment, ce n’est pas forcément évident quand on débute, à cause de cette foutue anxiété de la performance. Mais croyez-moi : avec un peu de pratique, quand vous aurez acquis une certaine expérience, ça commencera à venir.
- D’abord parce que c’est excitant et jouissif de donner du plaisir sexuel à une femme.
- Ensuite parce que ça booste l’ego — et pour une fois que c’est totalement positif, autant en profiter !
Quand vous vous émanciperez de l’anxiété de la performance pour prendre du plaisir à faire un bon cuni, vous vous situerez un tout autre niveau que la majorité des autres hommes.
Plaisir et anticipation du plaisir
Les hommes ont tendance à aimer aller droit au plaisir. On se fout un peu des préliminaires.
Les femmes sont différentes sur ce point. Elles aiment l’anticipation du plaisir autant que le plaisir lui-même.
Elles ne veulent pas que vous vous mettiez à les lécher comme un sauvage tout de suite… Ça gâcherait leur plaisir. Elles préfèrent que vous les « teasiez » jusqu’à ce qu’elles brûlent d’impatience.
Le Teasing
Ce que j’appelle le « teasing », c’est une forme de provocation. C’est lorsque, au lieu de faire immédiatement quelque chose dont elle a très envie, vous prenez un malin plaisir à la faire languir.
Par exemple : pendant le processus de séduction, je n’embrasse jamais dès que j’en ai la possibilité. Je préfère la teaser en rapprochant mes lèvres des siennes sans faire les quelques derniers centimètres qui les séparent. Parfois je fais même mine de vouloir l’embrasser, puis je me retire au dernier moment — prétextant qu’il y a trop de monde autour, ou une autre excuse bidon. Puis je recommence plusieurs fois, jusqu’à finalement l’embrasser avec fougue.
Si je préfère m’y prendre ainsi, c’est parce que j’ai constaté que (1) ça excitait beaucoup les filles et (2) ça rendait le premier baiser 10 fois plus intense et stimulant. Ça me donne une énorme impulsion pour l’escalade sexuelle qui s’en suit. Comme un ressort qu’on relâche après l’avoir contracté au maximum.
C’est le même effet qui se produit lorsque vous teasez avant de faire un cuni.
Quand vous teasez votre partenaire, son désir grimpe tellement que ça en décuple son plaisir !
Si vous cherchez une bonne technique, la voici : commencez toujours par du teasing.
- Rapprochez lentement vos lèvres de son vagin, mais au lieu d’y aller directement faites-lui sentir votre respiration…
- Effleurez-là avec vos lèvres…
- Embrassez autour, sans toucher les zones érogènes…
- Regardez-là avec un sourire taquin et aguicheur…
En bref : avant d’attaquer le cuni, faites-la bien languir pour qu’elle brûle de désir !
La stimulation physique
Vous pouvez stimuler de maintes façons différentes.
- Bouger votre langue de bas en haut, puis de haut en bas.
- Ou la bouger de gauche à droit, puis de droit à gauche.
- Incliner votre tête sur un côté pour changer d’angle.
- Utiliser la partie épaisse de votre langue (le milieu), ou la pointe.
- Faire des mouvements rapides, ou lents et appuyés.
- Lécher, aspirer, lécher en aspirant…
- Etc.
N’ayez pas de plan précis en tête. Faites au feeling ! En fonction de vos préférences, des feedbacks de votre partenaire et de ce qui vous paraît le plus approprié. Avec l’expérience, vous finirez par savoir quoi faire sans vous poser de question.
Toutefois, si vous êtes débutant respectez les quelques principes de base suivants :
-
Commencez lentement.
Si vous y allez comme un bourrin tout de suite, la sensation risque d’être trop intense. Tout particulièrement pour clitoris qui est extrêmement sensible chez beaucoup de femmes.
Dans un premier temps, accoutumez-les à la stimulation. Commencez par la caresser lentement avec votre langue. Et après quelques minutes, augmentez peu à peu la vitesse et la pression.
-
Allez du moins au plus sensible.
Le clitoris est la zone érogène extra-vaginale la plus sensible. C’est celle sur laquelle vous devrez concentrer la majeure partie de vos efforts.
Mais avant d’arriver jusqu’à ce point érogène, partez d’abord de la zone la moins sensible. Puis progresser vers la plus sensible.
Commencez par les lèvres supérieures. Puis les lèvres inférieures. Puis entrée du vagin. Et enfin le clitoris.
-
Humecter de temps en temps pendant le cuni.
La salive est un lubrifiant naturel. Et lorsque vous faites un cuni, mieux vaut que votre langue soit trop lubrifiée que pas assez. Une partie du plaisir de la stimulation dépend de cette lubrification.
Pensez, de temps en temps, à rentrer la langue dans la bouche pour l’humidifier.
Autre option : vous pouvez aussi saliver ou cracher sur son vagin, comme dans un porno.
-
Ne négligez pas la stimulation émotionnelle.
N’oubliez pas : sans stimulation émotionnelle (= excitation) la stimulation physique procure moins de plaisir, et peut même devenir lassante après un moment.
Ne soyez pas uniquement focalisé sur la stimulation physique, comme beaucoup de débutants le sont. Vous ne voulez pas que le cuni devienne chiant parce qu’il n’y a aucune intensité ni aucun échange (regards, caresses, etc.).
Penser à stimuler émotionnellement.
L’importance du temps
L’orgasme ne vient pas en un claquement de doigts. Le temps nécessaire pour amener une femme l’orgasme lors d’un cunnilingus peut être plus ou moins long, en fonction de sa réceptivité et la manière dont vous vous y prenez.
Quelques-unes peuvent avoir un premier orgasme après quelques minutes, mais c’est une minorité. Pour la majorité, il faudra continuer plus longtemps. Comptez plus d’une dizaine de minutes de bonne stimulation physique et psychologique.
L’endurance de la langue
Pour que vous soyez capable de stimuler longtemps votre partenaire tout en gardant une bonne intensité vous devez posséder une langue endurante.
Oui : la langue est un groupe musculaire, comme chacun de vos bras et de vos cuisses. Si elle manque d’exercice, elle risque de s’épuiser trop vite. Vous ressentirez alors la fameuse sensation de « brûlure » après un effort physique, et vous serez contraint d’arrêter le cuni avant d’avoir amené votre partenaire à l’orgasme.
La meilleure solution pour améliorer votre endurance, c’est de pratiquer régulièrement le cuni. C’est logique : plus vous pratiquez, plus vous renforcez la force et l’endurance de votre langue. Mais bien entendu, pour ça vous devez avoir une partenaire régulière…
Si ça n’est pas le cas, vous avez une seconde solution. Celle-ci consiste à effectuer des exercices pour muscler votre langue. C’est moins bien, mais ça a l’avantage de pouvoir s’effectuer seul et n’importe quand.
Voici deux exercices à faire l’un après l’autre :
- Tirez la langue aussi loin que possible pendant environ 3 secondes, puis rentrer là à l’intérieur de votre palet. Repérez le geste 20 fois.
- Tirez la langue le plus loin possible, cette fois sur un côté — elle doit toucher votre joue. Faites le geste 20 fois à droit, puis 20 fois à gauche.
Les positions pour faire un cuni
Quand on parle de cunnilingus, c’est l’image du type qui a la tête plongée entre les cuisses de sa partenaire allongée sur le dos nous bien à l’esprit.
Certes, c’est une bonne position pour un cuni. Mais ça n’est pas la seule, loin de là.
Vous pouvez faire un cuni dans une pléthore de positions différentes. Des positions qui peuvent apporter une touche de variété ou s’avérer plus excitantes pour vous deux.
En voici cinq :
-
Allongée le ventre
Au lieu d’être allongée sur le dos, votre partenaire s’allonge sur le ventre.
Vous vous positionnez au-dessus de ses cuisses, la tête derrière ses fesses.
Ainsi, vous pouvez la stimuler d’un angle différent, tout en caressant ou agrippant ses fesses. Vous pouvez aussi l’attraper par les poignées, ou alterner cunnilingus et l’anulingus (si vous aimez cette pratique sexuelle orale…)
Lors de préliminaires, cette position peut faire office de transition entre un massage et le rapport sexuel.
-
À quatre pattes
C’est en quelque sorte la version « levrette » du cunnilingus…
Votre partenaire est à quatre pattes et vous vous positionnez derrière elle pour lui faire un cuni.
C’est une position qui peut s’avérer à la fois excitante et pratique (vous pouvez notamment la faire s’incliner en avant pour accéder plus facilement à son vagin.
-
Au-dessus du visage
Certains appellent cela du « Face fucking » : c’est quand vous êtes allongé sur le dos et que votre partenaire se place accroupie au-dessus de votre tête. Votre visage se retrouve alors juste en dessous de son vagin.
L’un des gros avantages de cette position c’est que votre partenaire peut participer davantage à la stimulation, en bougeant son bassin.
Si votre partenaire est une femme dominante (il y en a), cette position l’excitera beaucoup.
-
Le 69
Comment ne pas citer le fameux « 69 » ?
Vous devez connaître cette position… C’est lorsque vous êtes allongé sur le dos et que vous partenaire se place au-dessus de vous, dans le sens inverse. De sorte que vous puissiez lui faire un cuni pendant qu’elle vous fait une fellation.
C’est une position intéressante, car c’est très excitant de donner du plaisir sexuel à son/sa partenaire tout en prenant soi-même.
Et, comme vous savez, l’excitation rend le plaisir sexuel plus intense !
-
Le 69 inversé
Enfin, pour conclure cette petite liste, vous avez le « 69 inversé ».
Le principe est le même que pour le 69 classique, à ceci près que c’est vous qui vous retrouvez au-dessus, et elle en dessous, allongée sur le ventre.
Ça ne change grand-chose. Je trouve même la position moins pratique. Mais une position sympa, qui apporte un peu de variété au cunnilingus.
Quelques techniques pour le cuni
Oui : il existe quelques trucs pour agrémenter le cunnilingus.
Vous n’en avez pas toujours besoin, mais ce sont de bons « plus » qui peuvent intensifier le plaisir et accélérer l’orgasme.
Je vous en recommande les suivants :
-
Le « doigtage » en association au cuni
Vous pouvez doigter votre partenaire pendant le cuni.
Les deux font parfaitement la paire. Le « doigtage » rend le plaisir sexuel encore plus intense lors du cuni, et vice versa. Mais c’est plus qu’une simple technique ! C’est une pratique sexuelle à part entière, qui mériterait un article tout aussi long que celui-ci. Je ne rentrais pas dans les détails. Vous pouvez éventuellement consulter quelques bons articles sur le sujet, comme celui de Richard de Pick-Up Alliance, pour en savoir davantage.
Pour rester bref : il s’agit de stimuler le point G ou A (Deep Sport) de votre partenaire, avec un ou deux doigts (bien lubrifiés), tout en stimulant son clitoris avec un bon cuni.
Certaines adorent être doigtées en même temps. D’autres apprécient moins. À vous de calibrer en fonction des goûts de votre partenaire. N’hésitez pas à tester pour voir si elle aime, ou à le lui demander.
Poing G + Cuni
Pour info : le point G se trouve à environ 2 centimètres à l’intérieur du vagin, sur la paroi supérieure. Vous pouvez le reconnaitre à sa texture légèrement rugueuse (David Shade la compare à celle d’une fraise).
Pour stimuler le point G, massez-le avec le plat du doigt (là où se trouve votre empreinte digitale) par des va-et-vient.
En général, les femmes préfèrent que vous massiez avec deux doigts (selon vos préférences : avec le majeur + l’index ou le majeur + l’annulaire). Toutefois quelques-unes préfèrent avec un seul…
Commencez toujours avec un premier doigt, puis insérer un second après. Si elle vous fait comprendre qu’elle n’aime pas, alors retournez à un massage à un seul doigt. Sinon gardez les deux.
Point A + Cuni
Le point A (ou « Deep Spot ») se trouve plus en profondeur, près du col de l’utérus.
Pour le stimuler, vous devez enfoncer un ou deux doigts aussi loin que possible dans son vagin, et le courber comme si vous faisiez le geste « viens ici » avec le(s) doigt(s).
Allez-y mollo au début ! Puis, si ça lui plait, vous pouvez augmenter la pression et la vitesse. Beaucoup aiment quand on y va franchement.
Attention toutefois : assurez-vous d’avoir les ongles propres et bien coupés.
-
Va-et-vient avec la langue
Vous pouvez utiliser une autre technique de cunnilingus qui consiste à effectuer des va-et-vient avec votre langue à l’intérieur du vagin. Ce n’est pas la stimulation la plus efficace, mais les femmes trouvent ça très excitant !
Par exemple, lorsque vous faites un cuni à votre partenaire dans une position comme le 69, vous pouvez :
- Écarter légèrement l’entrée de son vagin en utilisant vos mains,
- Sortir votre langue et l’enfoncer à l’intérieur,
- Puis commencer les va-et-vient en bougeant votre tête (un peu à la manière d’un pivert).
En général elles adorent.
-
Langue de chat
Une autre technique de langue que vous pouvez utiliser pendant un cuni : « la langue de chat. »
Quand votre partenaire est allongée sur le dos, vous pouvez insérer votre langue à l’intérieur de son vagin, puis la courber pour atteindre son point G et le masser avec la pointe.
Le mouvement de votre langue ressemble à celle d’un chat qui boit (d’où le nom de la technique.)
Ça demande une langue bien entraînée. Mais si votre partenaire est sensible du point G (c’est généralement le cas), la technique sera puissante. Vous pourrez lui faire éprouver une sensation probablement inédite pour elle.
Conclusion
Vous possédez maintenant les connaissances nécessaires pour faire un bon cuni à une femme.
Mais ce n’est qu’une partie du chemin…
À présent, vous devez faire le travail nécessaire pour :
- Éradiquer votre anxiété de la performance lors du cunnilingus.
- Acquérir le bon état interne et la bonne attitude pour faire un cuni à une femme (les deux vont ensemble, comme les faces d’une même pièce).
- Pratiquer, encore et encore, jusqu’à (a) rendre votre langue souple, habile et endurante, (b) acquérir de la confiance et de l’expérience sexuelle et (c) maîtriser les différentes techniques de stimulation et les postions, tout en sachant maintenir un bon degré excitation pour amener le plaisir de votre partenaire à son paroxysme.
Je ne vais pas vous mentir, vous avez du boulot ! Comme pour toute compétence qui vaut le coup d’être apprise, ça ne viendra pas du jour au lendemain. Encore moins en vous tournant les pouces.
Mais avec les infos de cet article et de pratique vous y arriverez.
Reste plus qu’à s’y mettre !
Chrys
Ps. – Si vous n’avez pas encore de partenaire pour ça, vous pouvez apprendre à en trouver une (ou plusieurs) à travers mes articles et mes guides. À+
⊂Apprendre à draguer, ça vous dit ?
Téléchargez mon Guide Gratuit et découvrez les 20 meilleurs conseils pour apprendre à aborder et séduire dans la rue.