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Critiques Séries : Good Trouble. Saison 1. Pilot.

Publié le 17 janvier 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Good Trouble // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Sûrement dans la logique stratégique de Freeform qui veut s’éloigner des très jeunes pour se concentrer sur les « millenials », elle a développé un spin off de The Fosters pour laisser de côté les aventures familiales et de familles d’accueil afin de se concentrer sur la nouvelle vie, professionnelle, de Callie et Mariana. Ces deux jeunes femmes vont partir à Los Angeles, dans l’espoir de vivre le rêve américain pleinement. Créée par Bradley Bredeweg, Joanna Johnson et Peter Paige, la série tourne alors autour des aventures de ces deux jeunes femmes. Si elles se retrouvent dans une collocation plus proche de la structure narrative de The Fosters qu’autre chose et qu’elles ont des déboires professionnels (à défaut d’être ceux de l’école), la série poursuit donc le chemin déjà effectué par la série mère sans trop chercher à être très originale non plus. Cette habitation collective où se partage tout un tas de choses et surtout des opinions, permet de créer une vraie dynamique sociale au fond de la série et de creuser des histoires différentes et au potentiel assez réussi. Surtout que la série se veut clairement engagée et je dois avouer que cela fait du bien de voir des séries de ce genre trouver un juste milieu entre les intrigues très proches de la vie de ces jeunes filles avec des sujets de société. Comme ce que The Fosters avait déjà pu faire (notamment dans son traitement de l’homosexualité, de la parentalité, etc.).

Une fois leurs études terminées, Callie et Mariana, deux des enfants adoptifs de la famille Adams Foster, s'installent à Los Angeles où elles vont vivre leurs premiers pas d'adultes, entre défis, déboires professionnels, histoires d'amour, et nouvelles amitiés forgées au sein de leur logement communautaire.

Good Trouble n’est pas aussi sans rappeler The Bold Type dans le ton, une autre série de la chaîne à destination des millenials. La série s’affanchit alors rapidement de tout ce que l’on a déjà pu voir encore et encore dans le monde des séries pour ados afin de nous raconter des aventures différentes. La série parvient rapidement à installer un climat intéressant, ne serait-ce que cette humanité débordante qui a déjà fait le succès de la série mère précédemment, ou encore de tous ces ressorts dramatiques qui donnent l’impression qu’il n’y a que dans ce genre de séries où les personnages ont des vies à cent à l’heure. Good Trouble défend aussi la diversité au travers de cette collocation, mais aussi la société américaine comme elle est et comment elle doit rester. C’est parfois un scénario manquant cruellement de finesse que ce premier épisode nous offre mais l’introduction a le mérite de donner envie de suivre plus amplement les aventures de Callie et Mariana. Good Trouble veut nous faire passer un bon moment, c’est in fine une série « feel good » comme j’aime les appeler et je trouve que finalement, derrière toutes ces thématiques faciles se cache tout de même une série plutôt agréable dans son ensemble qui mérite le coup d’oeil, d’autant plus si l’on a déjà vu la série mère.

Note : 6/10. En bref, agréable et feel good, une série qui défend la société américaine à sa façon et donne son avis, tout en conservant la bienveillance de séries de la chaîne comme The Bold Type qui lui ressemble finalement beaucoup.


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