Les cellules photovoltaïques en couches minces sont initialement sorties des laboratoires ces dernières années, pour des applications à bas prix et peu exigeantes en performances, en raison de la pénurie de Silicium. Mais les progrès techniques accomplis dans leur définition et les formidables réductions de coûts qu’apportent les techniques d’impression en continu, font de cette gamme de produits le futur leader du marché de l’énergie photovoltaïque. NanoMarkets prévoit que le marché des cellules photovoltaïques en couche minces passera de 0,4 GW en 2007 à 26 GW en 2015 et devrait générer plus de 20 milliards de dollars de chiffre d’affaire (note: cela fait un prix de vente à moins d’un dollar le Watt). Ces productions devraient représenter plus de 50% du marché du photovoltaïque.
Ces prévisions sont à rapprocher de celles de celles de SHARP (LIRE) qui prévoit un marché global de 15GW en 2012 avec une répartition 50/50 des technologies monocristallines et couches minces. Ces prévisions se concrétisent par de nombreux projets de nouvelles unités de production dans le monde utilisant les technologies en couches minces (Sharp, Shell Japon, etc.).
Poussé par des prix croissants des autres formes d’énergie, le marché des cellules photovoltaïques devrait passer de 3 GW en 2007 à 15 GW en 2012 et à 45 GW en 2015, avec des prix passant de 3$ le watt à nettement moins d’un dollar en 2015. Nathalie Kociusko-Morizet vient de déclarer que la France qui était en avance sur le photovoltaïque dans les années 70 a “jeté le bébé avec l’eau du bain” (sic). Il semble bien tard pour pouvoir le récupérer.
source : le blog energie