La question qui taraude les hommes depuis la plus haute antiquité :
Est-il possible de repousser la mort ?
On verra peut-être des Jeanne Calment en plus grand nombre dans un proche avenir, encore faut-il laisser vieillir les jeunes centenaires et même les cent-disnaires (30 en France actuellement) encore 10 ou 20 ans. Ceci dit, de bons médecins et une bonne hygiène de vie ne garantissent rien du tout, c’est pourquoi je vous recommande une autre piste…
Le sociologue américain David Phillips, s'est intéressé à la question de savoir s'il était possible de repousser le moment de son décès. Il a analysé des registres de mortalité imposants afin de traiter statistiquement la question. Voilà une démarche à encourager. Il se posait la question de savoir si les gens mourrait moins dans l’attente d’une fête, d’une célébration. Est-il possible que l’on se retiennent de mourir juste avant ces dates ?
Résultats confirmé en 1992 en les élargissant aux autres fêtes religieuses. Les chercheurs constatèrent sur des milliers de cas que si les juifs ne se gênent pas pour mourir durant les fêtes chrétiennes et réciproquement, les uns et les autres se retiennent de le faire, statistiquement, trente jours avant leurs fêtes confessionnelles.
Il existe d'autres situations sociales où l'on n'a pas intérêt à mourir. Par exemple si l'on a contracté une rente viagère. Nous avons tous en tête le film de Pierre Tchernia où le personnage joué par Michel Serrault déjoue tous les pronostics en devenant centenaire après avoir vendu sa maison en viager. Or cette situation n'est pas si fictionnelle qu'il y paraît : deux économistes américains, Tomas Philipson et le Prix Nobel Gary Becker, ont montré en 1998 que ceux ayant choisi la rente viagère avaient plus de chances de s'accrocher à l'existence.
Des chercheurs australiens ont montré en 2006 que lorsque les droits de succession ont été abolis dans leur pays en 1979, on a enregistré un nombre anormalement bas de décès dans la semaine qui a précédé cette mesure, alors que les décès sont repartis à la hausse immédiatement après. Les vieillards ont attendu pour mourir de le faire dans de meilleures conditions fiscales.
En effet si on organisait des fêtes tous les trois jours, ceci pourrait permettre de reculer indéfiniment l’envie de mourir. Un peu comme le piston dans un moteur à explosion, un tour tout les trois jours, ou deux si nécessaire. Bref, à mettre au point.
* Essayer aussi la méthode Coué: "Je vais de mieux en mieux"