Cette fois, c’est parti !

Trois, deux, un… «  Bonjour les barbies, les barbants, les marrants, bonjour les gentils, bonjour les méchants (…) Bonjour les papys-mamies, les parents, bonjour les petits… » Ca y est, les Francos 2008 sont ouverts. Il était 11 h 13 quand l’envoûtante voix d’Elise Caron  s’est élevée dans la salle bleue de la Coursive, devant une salle presque pleine. C’est parti pour six jours, non stop ou presque. «  Je suis heureux que le festival débute par les Francos juniors, partie qui nous tient à cœur. Et parce que les enfants, ce sont l’avenir » lançait le directeur Gérard Pont à une salle aux trois-quarts pleine. «  J’étais déjà venue, mais jamais je n’avais jamais amené les enfants, souriait une maman, accompagnée de ses deux filles et d’une de leurs copines (3 et 7 ans). A la maison, elles écoutent comme moi Yannick Noah, là c’est l’occasion de découvrir autre chose. » « C’est pour eux une ouverture à la culture » ajoute Julie, responsable au centre de loisir de l’île d’Oléron venu spécialement avec 20 enfants de 3 à 12 ans.
 Ils n’ont pas été déçus. Jouant sur les mots dans ses chansons et avec son public lors des enchaînements, se mettant en scène dans une performance musicale et théâtrale pleine d’humour, Elise Caron a vite séduit les oreilles infantiles et… les plus vieilles. Avec aussi des thèmes parlant à la jeune génération sous fond de scie musicale et piano: le vieillissement, les mystères du reflet dans la glace… «  Elise Caron a l’une des plus belles voix de la musique contemporaine », commentait Jackie Marchand, le directeur de La Coursive, en « spectateur gourmand.»  « Je ne sais pas ce qui lui a pris d’aller se confronter aux enfants, mais c’est très courageux » s’amusait-il. Et la jeune femme, qui jongle avec les registres comme avec les syllabes et rêve maintenant de revenir aux Francos avec ses chansons pour “grands”, le fait bien.
N.L.G Photo: Julien Chauvet
A venir : l’interview vidéo d’Elise Caron, après son concert
Agenda: les Francos juniors, tous les matins à 11 heures, salle bleue de la Coursive (6 euros la séance)