Revas, pour l’amour du graff

Publié le 13 janvier 2019 par Paristonkar @ParisTonkar

Alors que les crews ALEZ, PRC, DKPEZ, LSA sont déjà ancrés dans le paysage réunionnais dans les années 2000, REVAS découvre le graffiti et explore les maisons abandonnées de l’ouest de l’île en quête d’adrénaline. REVAS du TEA crew est désormais un pionnier pour la nouvelle génération de graffeurs à la Réunion.

Attiré par l’ambiance, l’aventure et sa petite histoire du soir. Il entre sans hésitation dans le mouvement à la recherche de terrains inconnus, difficiles d’accès pour investir des lieux vierges en graffiti.

REVAS : « Des expéditions qui parfois sont hasardeuses et difficiles d’accès, à cause du matériel, de la chaleur ou encore des bois épineux. MAIS ça vaut le détour. »

LA PETITE HISTOIRE

R : « Un plan qui à la base devait se passer tranquillement, comme sur des roulettes qui s’est terminé en course-poursuite avec le propriétaire, ses amis et son fusil, le long d’une autoroute, c’était une sacrée expédition ! »

VANDALE UN JOUR, VANDALE TOUJOURS

R : «  Tant que le mouvement et que ma passion me procure du plaisir, j’espère continuer à peindre et pourquoi pas être toujours là dans 40 ans. Papi et encore en place ! Le côté engagé dans la recherche d’un mur inconnu du public ou faire des fresques entre amis me prend déjà pas mal de temps, donc m’exposer en galerie n’est pas à l’ordre du jour. »

SON POINT DE VUE SUR L’ÉVOLUTION DU GRAFF À LA RÉUNION

R : « Le graffiti à la Réunion connaît des pics d’activités et des moments de relâchement dû au coût du matériel qui reste toujours aussi cher. D’un point de vue mondial, difficile de constater l’évolution de notre petit caillou mais le côté artistique urbain a pris beaucoup d’ampleur. »

DÉDICACE

R : « Je souhaite remercier et passer un gros big up à mon entourage et toutes les personnes que j’ai pu rencontrer durant ces dernières années. »

Influencé par la diversité de son crew, du graffiti réunionnais et de ses voyages, il profite de ses connexions locales, nationales et européennes pour vivre sa passion qui est la peinture et rêve de développer des projets graffitis à des fins humanitaires dans les pays en difficulté.