Le G8 demande à la Birmanie d'autoriser l'aide internationale

Publié le 27 juin 2008 par Kathy

"Demander" ça sert à quelque chose si la personne à qui on demande quelque chose écoute sinon c'est du temps perdu et cela ne sert à rien. Les généraux birmans n'écoutent qu'une seule chose: leur intérêt et celui de leur famille!

Cet appel émanant des pays membres du G8 ne permet qu'une seule chose : leur donner "bonne conscience" !

  • Le G8 demande à la Birmanie d'autoriser l'aide internationale (Mieux vaut tard que jamais!)
KYOTO (Japon) - Les ministres des Affaires étrangères du G8 ont demandé ce vendredi à la Birmanie de lever toutes les restrictions entravant l'acheminement de l'aide aux victimes du cyclone et de libérer les détenus politiques, dont Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix.

Les ministres des huit nations industrialisées - Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie - ont "appelé les autorités en Birmanie à lever toutes les restrictions sur l'acheminement de l'aide et d'améliorer l'accès des travailleurs étrangers aux zones touchées" par le cyclone, indique une déclaration conjointe adoptée à Kyoto (centre-ouest du Japon).

"Nous demandons à la Birmanie de libérer immédiatement les détenus politiques, dont Aung San Suu Kyi", ajoute le communiqué.(AFP via Romandie)

ça ne fait jamais que 18 ans que cette femme exceptionnelle a perdu sa liberté, alors oui il est temps; il est temps que les responsables soient privés de liberté!

  • De son côté, pour amnesty international : Il est temps de libérer Aung San Suu Kyi
Il y a plus de 1 850 prisonniers politiques et prisonniers d'opinion au Myanmar (ex-Birmanie). Parmi eux, Daw Aung San Suu Kyi est l'une des plus connues.

Cofondatrice du principal parti d'opposition, la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), elle est également l'une des personnalités politiques et l'une des militantes des droits humains les plus connues du pays.

Depuis 1989, elle a fait l'objet de plusieurs mesures de détention non officielle et d'assignation à domicile et son parti a été soumis à des restrictions - autant de mesures visant à empêcher Aung San Suu Kyi de devenir la dirigeante du Myanmar. Elle se trouve en résidence surveillée depuis le mois de juillet 2003.

Aung San Suu Kyi est également membre du groupe The Elders mais son placement en résidence surveillée l'empêche de participer aux activités internationales de ce groupe visant à célébrer et à promouvoir le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH). Son absence prolongée est un signe fort rappelant que la répression se poursuit au Myanmar et qu'il faut agir pour que les droits humains deviennent une réalité.

Demandez la libération immédiate et sans condition d'Aung San Suu Kyi et de tous les autres prisonniers d'opinion au Myanmar. ( Amnesty international belgique)

Mes remarques préalables s'appliquent également à cet appel d'Amnesty.