le soleil disloquait l’horizon
comme une averse de plomb
seul dans l’éclatement du matin
je pensais à toi
qui as disparu de ma vie
il n’aurait fallu
qu’un peu de chance
pour laisser la nuit derrière nous
mais rien n’a été épargné
***
Francis Giauque (1934-1965) – L’Ombre et la Nuit (La Prévôté, 1962) – Oeuvres (Editions de l’Aire, 2005)