Il n’est pas question ici de l’enfer évoqué dans de nombreuses religions mais de la réserve secrète de la Bibliothèque nationale de France.
C’est un lieu mythique créé au XIXème siècle qui compte près de 2000 ouvrages interdits. Des livres censurés, considérés comme « contraires aux bonnes mœurs ». Aucun livre politique ou religieux, non uniquement des livres érotiques ou pornographiques… Parmi les auteurs de ces textes interdits, on peut citer le marquis de Sade, Guillaume Apollinaire ou encore Pierre Louÿs.
Si l’Enfer de la bibliothèque national de France fut sans doute l’un des premiers, de nombreux autres établissements ont suivis son exemple en créant une pièce fermée ou un placard cadenassé pour stocker « les livres obscènes ».
L’Enfer, dans le monde des bibliophiles, est avant tout une cote. Comme si l’on apposait sur les livres une étiquette barrée rouge « -18 », à l’image de la classification PEGI pour les jeux-vidéos.
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