« Gröll c’est le pantin qui fait le clown
juste derrière mon dos. »
C’est. Christophe Manon, à la première personne du singulier, et tantôt Gröll, « Il y a du réel qui s’échappe / mais on n’est jamais sûr de le retrouver ». Il recherche l’amour, ça compte. Il s’exprime en poèmes de onze vers. Il « parle français dans une langue étrangère et c’est drôle ». Le vide le hante, qui « se divise / à l’infini ». Bien sûr, dans le réel, il y a des flics, du fric et d’autres trucs, comme « le nez en face des trous au milieu / de la figure ».
Pour écrire, Gröll utilise des expressions courantes qu’il déforme. Il y a, par exemple, du « pâté de tête en branches ». Ou encore, pour « remettre les pendules à l’heure sans broncher », impossible de regarder sa montre et « attirer / le temps qui correspond à l’heure ».
« C’est ainsi et basta. Pourtant ses pensées / font des détours par le plus court chemin ».
Par exemple, on peut lire dans des fragments : « gâchis parmentier », « mouche cousue », « blanc comme beige »…
Et si vous aussi laissiez vos pensées faire des détours par le plus court chemin ?
Choisissez une expression, et modifiez-la en changeant une lettre, un mot. Voyez ce que ça donne et intégrez cette expression dans une phrase.
Exemple :
Par les temps qui courent
Par les dents qui tournent
En mangeant la galette, j’ai croqué la fève par les dents qui tournent.
C’est à vous main tenant. Invitez Gröll dans vos phrases et postez-les dans les commentaires ci-dessous. Merci.